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Les 22 pays membres de la Ligue arabe, auxquels il faut ajouter les 35 pays non-arabes de l’Organisation de la conférence islamique, ont tenu un sommet extraordinaire le 15 septembre à Doha, au Qatar, afin de prendre une position commune concernant l’attaque israélienne visant des dirigeants du mouvement palestinien Hamas, une semaine plus tôt, dans la capitale qatarie.
Le communiqué final du sommet de Doha appelle « tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre », et à « coordonner les efforts visant à suspendre l’adhésion d’Israël aux Nations unies ».
Concrètement, les pays arabes et musulmans n’ont pas les moyens d’aller au-delà de l’expression de leur soutien indéfectible au Qatar, de l’image d’une union sacrée et des condamnations verbales des crimes israéliens.
La proposition égyptienne d’une force arabe conjointe, à l’image de l’Otan, qui serait composée de quelques 20.000 hommes, reflète plus une réaction épidermique de pays arabes se sentant trahis par les Etats-Unis et menacés par Israël qu’elle n’est le fruit d’une réflexion stratégique menée en commun par des planificateurs et des officiers d’état-major.
Le communiqué final du sommet de Doha appelle « tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre », et à « coordonner les efforts visant à suspendre l’adhésion d’Israël aux Nations unies ».
Concrètement, les pays arabes et musulmans n’ont pas les moyens d’aller au-delà de l’expression de leur soutien indéfectible au Qatar, de l’image d’une union sacrée et des condamnations verbales des crimes israéliens.
La proposition égyptienne d’une force arabe conjointe, à l’image de l’Otan, qui serait composée de quelques 20.000 hommes, reflète plus une réaction épidermique de pays arabes se sentant trahis par les Etats-Unis et menacés par Israël qu’elle n’est le fruit d’une réflexion stratégique menée en commun par des planificateurs et des officiers d’état-major.
Cinq pays arabes frappés en un jour
Pour apaiser la colère, toutefois bien contenue, des pays arabes, le président américain, Donald Trump, qui s’est dit « très mécontent » de l’attaque israélienne contre le Qatar -un « très bon allié »-, a assuré qu’Israël « ne frappera plus le Qatar ».
L’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, a déclaré, dans son discours d’ouverture du sommet de Doha, que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, « rêve que la région arabe devienne une sphère d’influence israélienne » et qu’il s’agit, là, d’une « dangereuse illusion ».
La réalité est qu’Israël a bombardé, impunément, en un seul jour, cinq pays arabes, la bande de Gaza et la Cisjordanie en Palestine, le Sud du Liban, la Syrie, un navire de la flottille Global Sumud dans les eaux territoriales de Tunisie et le Qatar.
Au cours des douze derniers mois, Israël a également bombardé le Yémen et l’Iran.
Israël se moque royalement du droit international.
L’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, a déclaré, dans son discours d’ouverture du sommet de Doha, que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, « rêve que la région arabe devienne une sphère d’influence israélienne » et qu’il s’agit, là, d’une « dangereuse illusion ».
La réalité est qu’Israël a bombardé, impunément, en un seul jour, cinq pays arabes, la bande de Gaza et la Cisjordanie en Palestine, le Sud du Liban, la Syrie, un navire de la flottille Global Sumud dans les eaux territoriales de Tunisie et le Qatar.
Au cours des douze derniers mois, Israël a également bombardé le Yémen et l’Iran.
Israël se moque royalement du droit international.
Feu sur la paix
Cheikh Tamim, principal intermédiaire entre Palestiniens et Israéliens et dont le pays accueille le bureau politique du Hamas, a accusé Israël de vouloir « faire échouer les négociations ».
« Tirer des missiles sur un pays qui sert de médiateur officiel n’est pas une erreur, c’est une trahison », avait déjà déclaré le premier ministre qatari, Mohammed ben Abderrahmane Al Thani. « Israël prétend apporter la stabilité, mais ne sème que le chaos pour son propre profit ».
Ce fut également la réaction du Hamas dans un communiqué publié juste après la frappe israélienne du 9 septembre. « Le fait de viser la délégation de négociation, alors qu’elle discutait de la dernière proposition du président américain Donald Trump, confirme sans l’ombre d’un doute que Netanyahu et son gouvernement ne veulent parvenir à aucun accord et cherchent délibérément à contrecarrer toutes les opportunités et à contrecarrer les efforts internationaux, au mépris de la vie de leurs prisonniers détenus par la résistance, de la souveraineté des États ou de la sécurité et de la stabilité de la région ».
« Tirer des missiles sur un pays qui sert de médiateur officiel n’est pas une erreur, c’est une trahison », avait déjà déclaré le premier ministre qatari, Mohammed ben Abderrahmane Al Thani. « Israël prétend apporter la stabilité, mais ne sème que le chaos pour son propre profit ».
Ce fut également la réaction du Hamas dans un communiqué publié juste après la frappe israélienne du 9 septembre. « Le fait de viser la délégation de négociation, alors qu’elle discutait de la dernière proposition du président américain Donald Trump, confirme sans l’ombre d’un doute que Netanyahu et son gouvernement ne veulent parvenir à aucun accord et cherchent délibérément à contrecarrer toutes les opportunités et à contrecarrer les efforts internationaux, au mépris de la vie de leurs prisonniers détenus par la résistance, de la souveraineté des États ou de la sécurité et de la stabilité de la région ».
Constat de non-existence
S’il y avait encore un doute sur l’absence totale de volonté de la part de l’actuel gouvernement israélien de négocier un accord avec le Hamas, pour mettre fin au génocide dans la bande de Gaza et obtenir la libération des derniers otages israéliens encore en vie détenus par le Hamas, la frappe aérienne israélienne sur Doha l’a entièrement levé.
Le plus douloureux pour les Arabes est le constat de leur non-existence en tant qu’acteur géopolitique collectif ayant une quelconque influence sur la scène international, se contentant de subir et de plier, sans toutefois manquer de se quereller entre eux, ce en quoi ils sont réellement doués.
Le plus douloureux pour les Arabes est le constat de leur non-existence en tant qu’acteur géopolitique collectif ayant une quelconque influence sur la scène international, se contentant de subir et de plier, sans toutefois manquer de se quereller entre eux, ce en quoi ils sont réellement doués.
