Au cœur du conflit, des accusations portées par Drake à l’encontre de Spotify et d’Universal Music Group (UMG), qu’il accuse d’avoir favorisé artificiellement la popularité de la chanson "Not Like Us" de Kendrick Lamar. Ce titre, qui contient des piques à l’encontre de Drake, aurait bénéficié selon lui d’un traitement de faveur sur la plateforme de streaming. Mais Spotify nie fermement ces allégations et qualifie cette attaque de "fausse" et "tirée par les cheveux". Retour sur une affaire qui met en lumière les tensions croissantes dans l’industrie musicale numérique.
Tout commence fin novembre, lorsque Drake dépose une pré-plainte, une démarche rare dans le domaine juridique, accusant Spotify d’avoir secrètement aidé son rival Kendrick Lamar. Selon les avocats de Drake, cette aide aurait pris la forme d’un système illégal impliquant des bots, des pots-de-vin et des manipulations algorithmiques. Spotify, en collaboration avec UMG, aurait ainsi baissé les tarifs de licences en échange d’une meilleure mise en avant du titre "Not Like Us". Les auditeurs auraient été exposés à cette chanson même lorsqu’ils cherchaient des artistes ou morceaux sans lien apparent. De plus, des bots auraient été utilisés pour gonfler artificiellement le nombre d’écoutes du morceau.
Face à ces accusations graves, Spotify a décidé de réagir en déposant à son tour une requête au tribunal de Manhattan le 23 décembre. Dans ce document, la plateforme réfute catégoriquement les affirmations de Drake. Selon Spotify, il n’existe aucun accord secret avec UMG ou tout autre acteur visant à favoriser un artiste au détriment d’un autre. L’entreprise insiste sur le fait qu’elle n’a aucun intérêt économique à privilégier un morceau de Kendrick Lamar plutôt que ceux de Drake, qui reste l’un des artistes les plus écoutés sur la plateforme.
Cette bataille juridique soulève des questions épineuses sur la transparence et l’éthique dans l’écosystème du streaming musical. Les avocats de Drake, quant à eux, maintiennent que si Spotify et UMG n’ont rien à cacher, ils devraient fournir des preuves pour dissiper tout doute. Ce conflit pourrait bien redéfinir les règles du jeu dans une industrie où les algorithmes et les statistiques jouent un rôle clé dans la carrière des artistes.
Tout commence fin novembre, lorsque Drake dépose une pré-plainte, une démarche rare dans le domaine juridique, accusant Spotify d’avoir secrètement aidé son rival Kendrick Lamar. Selon les avocats de Drake, cette aide aurait pris la forme d’un système illégal impliquant des bots, des pots-de-vin et des manipulations algorithmiques. Spotify, en collaboration avec UMG, aurait ainsi baissé les tarifs de licences en échange d’une meilleure mise en avant du titre "Not Like Us". Les auditeurs auraient été exposés à cette chanson même lorsqu’ils cherchaient des artistes ou morceaux sans lien apparent. De plus, des bots auraient été utilisés pour gonfler artificiellement le nombre d’écoutes du morceau.
Face à ces accusations graves, Spotify a décidé de réagir en déposant à son tour une requête au tribunal de Manhattan le 23 décembre. Dans ce document, la plateforme réfute catégoriquement les affirmations de Drake. Selon Spotify, il n’existe aucun accord secret avec UMG ou tout autre acteur visant à favoriser un artiste au détriment d’un autre. L’entreprise insiste sur le fait qu’elle n’a aucun intérêt économique à privilégier un morceau de Kendrick Lamar plutôt que ceux de Drake, qui reste l’un des artistes les plus écoutés sur la plateforme.
Cette bataille juridique soulève des questions épineuses sur la transparence et l’éthique dans l’écosystème du streaming musical. Les avocats de Drake, quant à eux, maintiennent que si Spotify et UMG n’ont rien à cacher, ils devraient fournir des preuves pour dissiper tout doute. Ce conflit pourrait bien redéfinir les règles du jeu dans une industrie où les algorithmes et les statistiques jouent un rôle clé dans la carrière des artistes.
