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Stars, cachets & impôts : la face cachée de la scène artistique au Maroc


Au Maroc, des artistes empochent des cachets faramineux et des revenus digitaux sans déclaration fiscale, relançant le débat sur la justice fiscale.



Stars, cachets & impôts : la face cachée de la scène artistique au Maroc
Ces derniers jours, la question des impôts dans le showbiz national a refait surface, et pas qu’un peu. Entre cachets XXL dans les mariages, deals sous la table et revenus digitaux qui explosent, certains artistes jouent les funambules avec le système fiscal. Et ça fait jaser, autant sur les réseaux que dans les médias.

Des cachets de star, mais pas de reçu

La saison des mariages au mAROC, c’est pas seulement des robes qui brillent et des nuits blanches. C’est aussi des sommes folles qui circulent. Certains chanteurs toucheraient des dizaines de milliers de dirhams pour une seule soirée. Sauf que… ces montants ne passent pas toujours par la case déclaration. Pas de facture, pas de trace officielle. Résultat ? Un manque à gagner énorme pour le Trésor public. Et quand des vidéos de soirées privées circulent sur TikTok ou Facebook, avec des piles de billets en arrière-plan, ça rallume direct le débat.

YouTube money et placements publicitaires

Mais ce n’est pas que dans les salles de fête que ça se joue. Les plateformes comme YouTube et Facebook rapportent gros. Selon des sources citées par Al3omk, certains artistes empochent jusqu’à 200 000 dirhams par mois rien qu’avec la pub digitale. Une somme qui ferait rêver pas mal de jeunes créateurs de contenu. Sauf que là encore, beaucoup restent hors radar fiscal. Le problème ? La majorité de ces artistes bossent en indépendants, sans structure légale, ce qui rend le suivi quasi impossible.

Une injustice qui choque

Sur Twitter, Insta ou TikTok, les réactions fusent. Certains internautes dénoncent une « injustice fiscale » : « Le fonctionnaire lambda paye ses impôts direct sur son salaire, et des stars millionnaires passent à travers ? ». D’autres ironisent en mode : « Au lieu de sortir un nouveau hit, sors ta déclaration fiscale, monsieur ». Au-delà de la vanne, le sujet touche à un principe fondamental : celui de l’égalité devant l’impôt.

Une réforme attendue

Pour les observateurs, ce n’est pas juste une petite infraction administrative. C’est un vrai trou dans le système fiscal. Le manque de contrôle fragilise la crédibilité de l’État, surtout quand il s’agit de financer l’éducation, la santé ou la culture. La solution ? Intégrer le secteur artistique au système officiel : contrats écrits obligatoires, revenus numériques déclarés, contrôle renforcé. Bref, donner une vraie structure à un milieu encore trop freestyle.

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Vendredi 29 Août 2025