Une nouveauté qui fait parler : le “Study Mode” de ChatGPT
OpenAI vient de lever le voile sur une fonctionnalité qui pourrait bien redéfinir l’usage de l’IA à l’école : le mode “Study Mode” de ChatGPT. Longtemps évoqué à demi-mot dans les forums d’enseignants et les communautés d’utilisateurs, ce nouveau mode est désormais officiel. Et il a un objectif clair : faire de l’intelligence artificielle un allié de l’apprentissage, pas un outil de triche.
Concrètement, lorsqu’il est activé, ce mode force ChatGPT à ne répondre aux questions qu’en plusieurs étapes, plutôt que de fournir une réponse toute faite. L’idée ? Inciter les étudiants à comprendre la démarche, à suivre une méthode, à interagir, et non à recopier bêtement un résultat.
Derrière ce virage, il y a une volonté assumée de rassurer le monde éducatif. Depuis l’explosion de l’usage des IA génératives dans les écoles et universités, enseignants et chercheurs s’interrogent : faut-il interdire ces outils, ou les intégrer intelligemment dans les pratiques pédagogiques ?
Avec le Study Mode, OpenAI semble répondre à cette question par un pari audacieux : faire de ChatGPT un coach d’étude plutôt qu’un fournisseur de devoirs maison. Un virage qui s’inscrit dans la suite logique du lancement de ChatGPT Edu, la version spécialement pensée pour le monde académique.
Autre point notable : le Study Mode n’est pas réservé aux abonnés payants. Il sera disponible aussi bien sur la version gratuite que sur les formules Plus et Team de ChatGPT. Un choix qui vise clairement à élargir l’accès à l’éducation assistée par IA, sans créer de fracture numérique entre étudiants.
De plus, OpenAI annonce que ce mode sera intégré nativement à ChatGPT Edu, sa plateforme dédiée aux établissements scolaires, aux universités et aux enseignants. Ce qui signifie que les écoles pourront proposer cet outil à leurs élèves sans passer par des abonnements individuels.
L’autre bonne surprise, c’est la manière dont ce mode a été conçu. Loin d’avoir été pensé dans l’isolement des laboratoires de la Silicon Valley, le Study Mode est le fruit d’une collaboration active entre OpenAI, des enseignants et des chercheurs en sciences de l’éducation.
Cette approche collaborative a permis d’imaginer un outil qui ne se contente pas de “cacher la réponse”, mais qui s’adapte à différentes disciplines et méthodes d’apprentissage. Qu’il s’agisse de mathématiques, d’histoire ou de langues, le mode est conçu pour guider l’étudiant dans un cheminement cognitif logique et formateur.
Mais OpenAI ne compte pas s’arrêter là. Déjà, les développeurs annoncent des évolutions à venir, comme la possibilité pour les étudiants de suivre leur progression, d’accéder à des rapports d’erreurs fréquentes, ou encore de bénéficier de rappels intelligents sur les notions non assimilées.
En clair, le Study Mode pourrait bien devenir une plateforme de tutorat automatisé, où l’IA joue un rôle de mentor numérique au fil du parcours de l’élève. Une vision ambitieuse qui rappelle certains projets de l’edtech, mais à une échelle démultipliée.
Cette annonce marque un tournant. Depuis les débuts de ChatGPT, le débat n’a cessé d’enfler : l’IA est-elle une menace pour l’apprentissage ou un levier de démocratisation du savoir ?
Avec cette nouvelle fonctionnalité, OpenAI tente de sortir par le haut : réconcilier IA et éducation, en montrant que la machine peut aussi enseigner sans désapprendre à apprendre. Mais tout dépendra de la manière dont les enseignants s’approprient l’outil – ou le rejettent.
Il ne suffira pas d’un mode pour reconstruire la confiance. Il faudra une pédagogie numérique partagée, une transparence sur les limites de l’outil, et un accompagnement des usagers, étudiants comme professeurs.
Concrètement, lorsqu’il est activé, ce mode force ChatGPT à ne répondre aux questions qu’en plusieurs étapes, plutôt que de fournir une réponse toute faite. L’idée ? Inciter les étudiants à comprendre la démarche, à suivre une méthode, à interagir, et non à recopier bêtement un résultat.
Derrière ce virage, il y a une volonté assumée de rassurer le monde éducatif. Depuis l’explosion de l’usage des IA génératives dans les écoles et universités, enseignants et chercheurs s’interrogent : faut-il interdire ces outils, ou les intégrer intelligemment dans les pratiques pédagogiques ?
Avec le Study Mode, OpenAI semble répondre à cette question par un pari audacieux : faire de ChatGPT un coach d’étude plutôt qu’un fournisseur de devoirs maison. Un virage qui s’inscrit dans la suite logique du lancement de ChatGPT Edu, la version spécialement pensée pour le monde académique.
Autre point notable : le Study Mode n’est pas réservé aux abonnés payants. Il sera disponible aussi bien sur la version gratuite que sur les formules Plus et Team de ChatGPT. Un choix qui vise clairement à élargir l’accès à l’éducation assistée par IA, sans créer de fracture numérique entre étudiants.
De plus, OpenAI annonce que ce mode sera intégré nativement à ChatGPT Edu, sa plateforme dédiée aux établissements scolaires, aux universités et aux enseignants. Ce qui signifie que les écoles pourront proposer cet outil à leurs élèves sans passer par des abonnements individuels.
L’autre bonne surprise, c’est la manière dont ce mode a été conçu. Loin d’avoir été pensé dans l’isolement des laboratoires de la Silicon Valley, le Study Mode est le fruit d’une collaboration active entre OpenAI, des enseignants et des chercheurs en sciences de l’éducation.
Cette approche collaborative a permis d’imaginer un outil qui ne se contente pas de “cacher la réponse”, mais qui s’adapte à différentes disciplines et méthodes d’apprentissage. Qu’il s’agisse de mathématiques, d’histoire ou de langues, le mode est conçu pour guider l’étudiant dans un cheminement cognitif logique et formateur.
Mais OpenAI ne compte pas s’arrêter là. Déjà, les développeurs annoncent des évolutions à venir, comme la possibilité pour les étudiants de suivre leur progression, d’accéder à des rapports d’erreurs fréquentes, ou encore de bénéficier de rappels intelligents sur les notions non assimilées.
En clair, le Study Mode pourrait bien devenir une plateforme de tutorat automatisé, où l’IA joue un rôle de mentor numérique au fil du parcours de l’élève. Une vision ambitieuse qui rappelle certains projets de l’edtech, mais à une échelle démultipliée.
Cette annonce marque un tournant. Depuis les débuts de ChatGPT, le débat n’a cessé d’enfler : l’IA est-elle une menace pour l’apprentissage ou un levier de démocratisation du savoir ?
Avec cette nouvelle fonctionnalité, OpenAI tente de sortir par le haut : réconcilier IA et éducation, en montrant que la machine peut aussi enseigner sans désapprendre à apprendre. Mais tout dépendra de la manière dont les enseignants s’approprient l’outil – ou le rejettent.
Il ne suffira pas d’un mode pour reconstruire la confiance. Il faudra une pédagogie numérique partagée, une transparence sur les limites de l’outil, et un accompagnement des usagers, étudiants comme professeurs.
ChatGPT veut être l’ami de l’élève et du prof
Le lancement du Study Mode traduit une ambition nouvelle : faire de l’IA un levier de responsabilisation, et non une béquille intellectuelle. En découpant les réponses, en obligeant l’utilisateur à suivre une logique, ChatGPT espère réconcilier deux mondes que l’on croyait irréconciliables : celui du progrès technologique, et celui de l’éducation exigeante.
Reste à voir si les profs y verront une main tendue… ou un nouvel intrus dans la salle de classe.
Reste à voir si les profs y verront une main tendue… ou un nouvel intrus dans la salle de classe.