Cette évolution, qui concerne principalement les prêts destinés aux entreprises, soulève des questions quant aux implications économiques pour les acteurs du marché. Selon l'enquête trimestrielle sur les taux débiteurs menée par Bank Al-Maghrib, le taux débiteur global a atteint 5,43 %, enregistrant une hausse de 17 points de base par rapport à l'année précédente.

En examinant les différentes catégories de prêts, il est évident que les facilités de trésorerie ont vu leur taux grimper à 5,39 %, tandis que les crédits à l'équipement ont augmenté de 28 points de base pour atteindre 5,02 %. Les prêts immobiliers, eux, ont enregistré une hausse de 32 points de base, s'établissant à 5,30 %. En revanche, une lueur d'espoir se dessine pour les consommateurs, avec une baisse des taux de crédit à la consommation de 24 points de base, les portant à 7,03 %.

Il est intéressant de noter que les entreprises non financières ont subi une augmentation des taux, atteignant en moyenne 5,37 %, alors que les ménages ont bénéficié d'une légère diminution de 4 points de base, avec un taux de 5,89 %. Cette dynamique pourrait influencer les décisions d'investissement et de consommation, créant ainsi un climat d'incertitude qui mérite d'être surveillé de près.