Des chiffres contestés / La réponse ferme du Maroc
Selon l’enquête de l’UFC-Que Choisir, menée à partir de contrôles officiels réalisés entre 2019 et 2022, plus de la moitié des tomates marocaines et 80 % des tomates espagnoles contiendraient plusieurs résidus de pesticides, contre seulement 15 % pour les tomates françaises. L’association va plus loin en évoquant la présence, dans 40 % des lots importés d’Espagne et du Maroc, de substances classées cancérogènes ou perturbatrices endocriniennes, contre 6 % pour les productions hexagonales.
L’ONSSA a démenti catégoriquement ces affirmations, estimant que les chiffres avancés par l’association ne reflètent ni la situation actuelle ni la réalité des pratiques agricoles marocaines. L’organisme public rappelle que les données utilisées par UFC-Que Choisir reposent sur d’anciennes campagnes d’analyse, antérieures au renforcement du dispositif national de surveillance des résidus.
L’ONSSA insiste sur le fait que le Maroc dispose d’un cadre réglementaire rigoureux concernant l’usage et l’homologation des pesticides, aligné sur les standards européens et les recommandations du Codex Alimentarius. Chaque produit phytosanitaire est soumis à une évaluation scientifique complète avant autorisation, incluant des tests de toxicité, d’impact environnemental et de résidus.
Entre 2020 et 2025, le nombre de prélèvements pour analyses de résidus a été multiplié par quatre, passant de 1 536 à 6 635 échantillons, examinés dans des laboratoires accrédités ISO/CEI 17025 dotés d’équipements de pointe et de techniciens spécialisés.
Cette controverse survient alors que les exportations marocaines de tomates vers l’Union européenne ont augmenté de près de 40 % en dix ans, confirmant la position stratégique du Maroc sur le marché européen des fruits et légumes.
Fait notable : selon le système européen de notification rapide (RASFF), 52 alertes ont été émises ces dernières années pour des lots de tomates européennes, contre une seule concernant un produit marocain.
La question reste ouverte : l’UFC-Que Choisir cherche-t-elle à informer ou à influencer ?
Pour Rabat, la transparence et la rigueur scientifique priment sur les généralisations alarmistes. Pour Paris, la défense du consommateur reste un credo. Mais entre prudence légitime et mise en cause injustifiée, c’est la crédibilité de l’expertise indépendante qui se joue.
L’ONSSA a démenti catégoriquement ces affirmations, estimant que les chiffres avancés par l’association ne reflètent ni la situation actuelle ni la réalité des pratiques agricoles marocaines. L’organisme public rappelle que les données utilisées par UFC-Que Choisir reposent sur d’anciennes campagnes d’analyse, antérieures au renforcement du dispositif national de surveillance des résidus.
L’ONSSA insiste sur le fait que le Maroc dispose d’un cadre réglementaire rigoureux concernant l’usage et l’homologation des pesticides, aligné sur les standards européens et les recommandations du Codex Alimentarius. Chaque produit phytosanitaire est soumis à une évaluation scientifique complète avant autorisation, incluant des tests de toxicité, d’impact environnemental et de résidus.
Entre 2020 et 2025, le nombre de prélèvements pour analyses de résidus a été multiplié par quatre, passant de 1 536 à 6 635 échantillons, examinés dans des laboratoires accrédités ISO/CEI 17025 dotés d’équipements de pointe et de techniciens spécialisés.
Cette controverse survient alors que les exportations marocaines de tomates vers l’Union européenne ont augmenté de près de 40 % en dix ans, confirmant la position stratégique du Maroc sur le marché européen des fruits et légumes.
Fait notable : selon le système européen de notification rapide (RASFF), 52 alertes ont été émises ces dernières années pour des lots de tomates européennes, contre une seule concernant un produit marocain.
La question reste ouverte : l’UFC-Que Choisir cherche-t-elle à informer ou à influencer ?
Pour Rabat, la transparence et la rigueur scientifique priment sur les généralisations alarmistes. Pour Paris, la défense du consommateur reste un credo. Mais entre prudence légitime et mise en cause injustifiée, c’est la crédibilité de l’expertise indépendante qui se joue.