C’est un chiffre qui fait mal à entendre : 101 000 enfants marocains ont été recensés en situation de travail en 2024. C’est le Haut-Commissariat au Plan (HCP) qui l’a révélé à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, le 12 juin.
Même si ce chiffre est en baisse de 8,2 % par rapport à 2023, il reste alarmant. Pire : plus de 60 % de ces enfants travaillent dans des conditions jugées dangereuses. La majorité de ces enfants vivent dans les campagnes, là où la pauvreté, la faible scolarisation et les inégalités frappent plus fort. 77,5 % sont issus du monde rural, 84,6 % sont des garçons et près de 90 % ont entre 15 et 17 ans.
Leur quotidien, c’est souvent l’agriculture, la pêche, la sylviculture… ou encore les chantiers de construction. Des environnements où le risque est partout, et où les droits des enfants sont bien souvent laissés à la porte. Même en ville, la situation reste préoccupante : les enfants y sont engagés surtout dans les services (58,8 %) et l’industrie (26,1 %), là encore avec une part importante de travail dangereux.
Même si ce chiffre est en baisse de 8,2 % par rapport à 2023, il reste alarmant. Pire : plus de 60 % de ces enfants travaillent dans des conditions jugées dangereuses. La majorité de ces enfants vivent dans les campagnes, là où la pauvreté, la faible scolarisation et les inégalités frappent plus fort. 77,5 % sont issus du monde rural, 84,6 % sont des garçons et près de 90 % ont entre 15 et 17 ans.
Leur quotidien, c’est souvent l’agriculture, la pêche, la sylviculture… ou encore les chantiers de construction. Des environnements où le risque est partout, et où les droits des enfants sont bien souvent laissés à la porte. Même en ville, la situation reste préoccupante : les enfants y sont engagés surtout dans les services (58,8 %) et l’industrie (26,1 %), là encore avec une part importante de travail dangereux.
Le lien avec l’abandon scolaire est direct : 87,7 % des enfants travailleurs ont quitté l’école, et 1,6 % n’y sont jamais allés. Autant dire que ce n’est pas juste un job d’été, mais bien un mécanisme d’exclusion sociale qui se répète génération après génération.
Moins d’enfants au travail qu’avant ? Peut-être. Mais plus de 100 000, c’est encore 100 000 de trop. Ce que les chiffres ne disent pas : ce que ces enfants perdent en rêves, en santé, en avenir.
