Tout a commencé dans la soirée du lundi 12 mai, après l’annonce de l’assassinat du chef de l’« Autorité de soutien à la stabilité » (SSA), Abdelghani El Kikli, alias « Gheniwa ».
L’envergure grandissante de ce dernier commençait à poser problème au premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, dont l’autorité ne s’étend que dans l’Ouest du pays.
Les combattants du SSA, également appelée brigade Radaa (dissuasion), ont alors cherché à venger la mort brutale de leur chef et ont commencé à affronter les éléments de la brigade 444, réputés fidèles au premier ministre Dbeibah.
La réaction des combattants du SSA est également motivée par la dissolution de leur brigade par Dbeibah le 13 mai, soit le lendemain de l’élimination de « Gheniwa ».
L’envergure grandissante de ce dernier commençait à poser problème au premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, dont l’autorité ne s’étend que dans l’Ouest du pays.
Les combattants du SSA, également appelée brigade Radaa (dissuasion), ont alors cherché à venger la mort brutale de leur chef et ont commencé à affronter les éléments de la brigade 444, réputés fidèles au premier ministre Dbeibah.
La réaction des combattants du SSA est également motivée par la dissolution de leur brigade par Dbeibah le 13 mai, soit le lendemain de l’élimination de « Gheniwa ».
Lutte pour le pouvoir et règlement de comptes
Les combattants du SSA ont déclaré, dans un communiqué, que la mort de leur chef « ne fait qu’ancrer détermination à poursuivre sans relâche les personnes impliquées où qu’elles se trouvent ».
Le premier ministre Dbeibah a indiqué, de son côté, que les évènements actuels qui secouent la capitale libyenne constituent une « étape décisive vers l’élimination des groupes irréguliers et l’instauration du principe selon lequel il n’y a de place en Libye que pour les institutions de l’Etat ».
Une déclaration d’autant plus étrange que les combattants de la brigade Raad recevaient leurs salaires du ministère l’intérieur libyen.
Le bilan des affrontements, jusqu’à présent, est de six morts.
Les échanges de coups de feu dans les artères de la capitale libyenne ont pris ses habitants par surprise. Ces derniers en ont été réduits à se cacher chez eux, pour éviter les balles perdues, sans même pouvoir sortir pour s’acheter des aliments ou consulter un médecin.
Le premier ministre Dbeibah a indiqué, de son côté, que les évènements actuels qui secouent la capitale libyenne constituent une « étape décisive vers l’élimination des groupes irréguliers et l’instauration du principe selon lequel il n’y a de place en Libye que pour les institutions de l’Etat ».
Une déclaration d’autant plus étrange que les combattants de la brigade Raad recevaient leurs salaires du ministère l’intérieur libyen.
Le bilan des affrontements, jusqu’à présent, est de six morts.
Les échanges de coups de feu dans les artères de la capitale libyenne ont pris ses habitants par surprise. Ces derniers en ont été réduits à se cacher chez eux, pour éviter les balles perdues, sans même pouvoir sortir pour s’acheter des aliments ou consulter un médecin.
Les habitants de la capitale pris en otages
« Il n'y a pas de route sécurisée », a déclaré à RFI un jeune habitant de Tripoli. « Pouvez-vous imaginer une capitale entière sans aucune route sécurisée que l’on peut prendre ? Je connais personnellement une femme qui a dû accoucher chez elle, car aucune ambulance n’a pu venir l’aider ».
« Les combats sont extrêmement intenses, pas comme ce que nous avons pu vivre avant. Et c’est la première fois qu’un premier ministre ou un officiel annonce une opération dans des zones densément peuplées », a indiqué, pour sa part, une habitante de la capitale libyenne.
Tous les établissements publics sont fermés à Tripoli, même l’aéroport.
Une trêve de trois jours a été déclarée, à partir du 15 mai, mais il est peu probable que ce cessez-le-feu temporaire soit respecté.
Depuis la chute du régime de Kadhafi, en octobre 2011, la Libye est partagé entre le gouvernement de Dbeibah à l’Ouest, et celui du Maréchal Haftar, à l’Est. Même la capitale, Tripoli, est divisée en zones d’influence entre différentes milices d’obédience islamiste.
« Les combats sont extrêmement intenses, pas comme ce que nous avons pu vivre avant. Et c’est la première fois qu’un premier ministre ou un officiel annonce une opération dans des zones densément peuplées », a indiqué, pour sa part, une habitante de la capitale libyenne.
Tous les établissements publics sont fermés à Tripoli, même l’aéroport.
Une trêve de trois jours a été déclarée, à partir du 15 mai, mais il est peu probable que ce cessez-le-feu temporaire soit respecté.
Depuis la chute du régime de Kadhafi, en octobre 2011, la Libye est partagé entre le gouvernement de Dbeibah à l’Ouest, et celui du Maréchal Haftar, à l’Est. Même la capitale, Tripoli, est divisée en zones d’influence entre différentes milices d’obédience islamiste.
