Le 23 mai 2025, le président américain Donald Trump a ravivé les tensions commerciales transatlantiques en annonçant l'imposition de droits de douane de 50 % sur l'ensemble des importations en provenance de l'Union européenne, à compter du 1er juin. Cette décision, justifiée par un déficit commercial que Trump évalue à plus de 250 milliards de dollars, vise à contraindre Bruxelles à faire des concessions dans des négociations jugées trop lentes.
Le président a également menacé d'appliquer une taxe de 25 % sur les smartphones fabriqués hors des États-Unis, ciblant notamment Apple, qu'il presse de relocaliser sa production sur le sol américain. Ces annonces ont provoqué une chute des marchés financiers, les indices européens tels que le CAC 40 et le DAX enregistrant des baisses respectives de 2,8 % et 2,3 %.
La réaction européenne ne s'est pas fait attendre. Le commissaire européen au commerce, Maroš Šefčovič, a déclaré que tout accord commercial avec les États-Unis devait reposer sur le respect mutuel et non sur des menaces. L'Union européenne envisage des contre-mesures, notamment des droits de douane sur des produits américains pour un montant pouvant atteindre 21 milliards d'euros, si aucun compromis n'est trouvé d'ici la fin de la période de négociation actuelle.
Cette escalade intervient alors que les relations commerciales mondiales semblaient s'apaiser, notamment après un accord tarifaire entre les États-Unis et la Chine. Cependant, la stratégie agressive de Trump, déjà mise en œuvre lors de son premier mandat, semble reprendre le dessus, au risque de déclencher une nouvelle guerre commerciale aux conséquences économiques imprévisibles.
Les prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir des relations commerciales entre les États-Unis et l'Union européenne. Alors que Trump affirme ne pas chercher d'accord, préférant imposer ses conditions, l'Union européenne insiste sur la nécessité d'un dialogue fondé sur le respect et la coopération. L'issue de cette confrontation pourrait redéfinir les équilibres économiques mondiaux pour les années à venir.
Le président a également menacé d'appliquer une taxe de 25 % sur les smartphones fabriqués hors des États-Unis, ciblant notamment Apple, qu'il presse de relocaliser sa production sur le sol américain. Ces annonces ont provoqué une chute des marchés financiers, les indices européens tels que le CAC 40 et le DAX enregistrant des baisses respectives de 2,8 % et 2,3 %.
La réaction européenne ne s'est pas fait attendre. Le commissaire européen au commerce, Maroš Šefčovič, a déclaré que tout accord commercial avec les États-Unis devait reposer sur le respect mutuel et non sur des menaces. L'Union européenne envisage des contre-mesures, notamment des droits de douane sur des produits américains pour un montant pouvant atteindre 21 milliards d'euros, si aucun compromis n'est trouvé d'ici la fin de la période de négociation actuelle.
Cette escalade intervient alors que les relations commerciales mondiales semblaient s'apaiser, notamment après un accord tarifaire entre les États-Unis et la Chine. Cependant, la stratégie agressive de Trump, déjà mise en œuvre lors de son premier mandat, semble reprendre le dessus, au risque de déclencher une nouvelle guerre commerciale aux conséquences économiques imprévisibles.
Les prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir des relations commerciales entre les États-Unis et l'Union européenne. Alors que Trump affirme ne pas chercher d'accord, préférant imposer ses conditions, l'Union européenne insiste sur la nécessité d'un dialogue fondé sur le respect et la coopération. L'issue de cette confrontation pourrait redéfinir les équilibres économiques mondiaux pour les années à venir.