Très sollicité par les médias après une première heure de jeu difficile contre le Nigeria, marquée par trois buts encaissés, Trabelsi a toutefois relativisé les critiques. Il a rappelé que la remise en cause du sélectionneur fait partie des réalités du métier, soulignant que les victoires sont souvent attribuées aux joueurs, tandis que les revers retombent sur l’entraîneur.
« Nous avons affronté une sélection de très haut niveau, avec l’un des meilleurs trios offensifs d’Afrique. Ce type de match se joue aussi dans l’impact et les duels, où nous avons manqué de présence », a-t-il expliqué.
Le sélectionneur a par ailleurs défendu ses choix techniques, notamment la gestion du temps de jeu de l’attaquant du Celtic, Sebastian Tounkti. Selon lui, plusieurs joueurs ont retrouvé de la confiance depuis sa prise de fonctions et les rotations s’inscrivent dans une logique de gestion du groupe.
« Nous avons confiance en tous nos joueurs. Chacun aura sa chance au moment opportun », a-t-il assuré.
Malgré un climat tendu, Sami Trabelsi a voulu recentrer le débat sur l’essentiel : la qualification. Face à la Tanzanie, la Tunisie jouera son avenir dans la compétition. « C’est un match décisif, presque une finale. Le Nigeria est derrière nous. Nous sommes pleinement concentrés sur cette rencontre. L’objectif est clair : gagner et continuer l’aventure », a-t-il conclu, affichant sa détermination.