Liaison ferroviaire Maroc–Espagne : études intensifiées, contrat de communication attribué
Le package inclut un réseau à haut débit (1 gigabit), une supervision en continu, des connexions sécurisées via VPN avec adresses IP dédiées, ainsi qu’un dispositif de gestion et de traçabilité des incidents. Dix lignes professionnelles dotées chacune d’au moins 25 Go de données mensuelles sont prévues afin d’assurer la fluidité des échanges techniques et logistiques durant la phase préparatoire.
Parallèlement, le ministère espagnol des Transports a mandaté l’entreprise publique EniCo pour conduire une étude de faisabilité financière, financée à hauteur de 350 000 euros par le mécanisme européen Next Generation. Cette analyse portera sur les projections de trafic passagers et fret, la localisation optimale des terminaux côté espagnol (Algésiras ou Tarifa) et les schémas de participation privée, en s’inspirant notamment du modèle économique du tunnel sous la Manche.
Le projet, esquissé dès les années 1970 puis relancé ces dix dernières années, est entré fin 2024 dans une séquence d’investigations sismotechniques. La société publique Ineco évalue les conditions de percement dans une zone géologiquement complexe du détroit de Gibraltar, tandis que l’allemand Herrenknecht — référence mondiale des tunneliers — réalise des études fines du substrat marin, notamment au niveau du seuil de Camarinal, segment étroit et profond particulièrement exigeant.
Le tracé prévisionnel couvrirait 42 kilomètres, dont près de 28 kilomètres en souterrain sous-marin. Infrastructure stratégique de liaison euro-africaine, le tunnel ne devrait toutefois pas entrer en service avant plusieurs décennies, compte tenu des défis techniques, financiers et géologiques encore à lever.
Parallèlement, le ministère espagnol des Transports a mandaté l’entreprise publique EniCo pour conduire une étude de faisabilité financière, financée à hauteur de 350 000 euros par le mécanisme européen Next Generation. Cette analyse portera sur les projections de trafic passagers et fret, la localisation optimale des terminaux côté espagnol (Algésiras ou Tarifa) et les schémas de participation privée, en s’inspirant notamment du modèle économique du tunnel sous la Manche.
Le projet, esquissé dès les années 1970 puis relancé ces dix dernières années, est entré fin 2024 dans une séquence d’investigations sismotechniques. La société publique Ineco évalue les conditions de percement dans une zone géologiquement complexe du détroit de Gibraltar, tandis que l’allemand Herrenknecht — référence mondiale des tunneliers — réalise des études fines du substrat marin, notamment au niveau du seuil de Camarinal, segment étroit et profond particulièrement exigeant.
Le tracé prévisionnel couvrirait 42 kilomètres, dont près de 28 kilomètres en souterrain sous-marin. Infrastructure stratégique de liaison euro-africaine, le tunnel ne devrait toutefois pas entrer en service avant plusieurs décennies, compte tenu des défis techniques, financiers et géologiques encore à lever.