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Un avocat perd la tête...d’autres suivent !


le Lundi 3 Mai 2021



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Un avocat perd la tête...d’autres suivent !
Il est de ces choses qui nous interpellent à raison, nous incitent à remettre, plutôt  qu’en question, en l’état de complète désuétude, tant les fantaisies, le non-sens foisonnent et nous horripilent.

Nous ne savons quel sous-qualificatif conférer à cette dimension à la fois burlesque et piteuse de cette plainte en tout point « rêveuse  », plutôt perpétrée par un quidam du dedans, supposé être au faite des coins et recoins de cette machine juridique qui carbure à plus qu’il ne le faut.

Car ô combien d’affaires-parasites, pas même  des sous-affaires, viennent pénaliser dans son avancement, cahin-caha,  cette machine qui grince des dents d’une bonne frange de la population, par des petitesses, qui, si elles valaient un clou, fermeraient à jamais le tombeau inutile des plaintes parasitaires.

C’est dire que la distance entre le « droit » et le « maladroit » est celle d’un cheveu. Un cheveu pécheur, car loin d’être à sa place. Comment expliquer, et honte à celui qui s’échauffe à mener cet exercice mauvaise-foi, que le droit, sensé garantir la liberté de tous, puisse se muer en une machine sourde et répressive qui s’ingénie par des détours abjects à inventer des cases interprétatives de lectures ou d’articles à vous remplir jusqu’aux tiroirs de vos voisins.  

Une machine où chacun, de bonne ou de mauvaise foi, puisse puiser ce qui chatouillerait un ego en quête d’un gain de cause.

Si on rajoute à ce labyrinthe, les robes, les tours de manches, les vocalises à vous dépeindre les murs en oreilles blessées, le juge et ses facultés quasi-divines à trancher dans le vif d’une subtilité, le temps que vous cilliez, et bien sûr tout ce protocole emphatique, fait de rigidité, et de marches préconçues, vous débouchez sur un jeu sérieux où les privations toutes espèces confondues se jugent, se reportent jusqu’à user votre pointure.

Mais des privations, contre tout bon sens, je vous le concède, qui puissent s’achever  d’ une vitesse folle et insouciante.

Croisons les fers, déployons nos plumes, pour contrer , pied à pied, cet enfiévré  d’avocat qui eut la piètre idée, saugrenue, et comme tombé du ciel, de recourir à la justice, pour mettre à l’arrêt, illico presto, sous peine d’une amende de dix briques, qui s’élèveraient impatiemment les unes sur les autres, chaque jour que le bon Dieu fait, pour charger-dos-complet et plus, jusqu’à la mise a terre, de ceux qui sont à la malheureuse origine du feuilleton satirique « ness-ness ».

À sonder la température du plaignant grognon, il semble que les concocteurs de l’objet qui fait scandale chez qui vous savez ne font  pas les choses à moitié, et que le rendu de leur satyre , mis côte à côte avec le nom qui lui ont réservée ait tout l’air d’un oxymore.

L’avocat,qui, dit-on, s’érige en mascotte, prêt à croiser les fers pour défendre bec et manches la « sacralité » de la profession, voit d’un œil mauvais que le rire vienne s’immiscer dans ses manches, de peur que d’entacher la « pureté » de ceux qui, en définitive, ne défendent pas que la veuve et l’orphelin.

C’est à se demander d’où est-ce serait partie cette susceptibilité sur-équipée  qui s’est vite muée, sous l’œil hagard de nous marocains, en marche militaire prête à découdre avec l’humour et son corollaire de liberté.

Et puis, si tant est que la volonté de notre « héros » soit sans taches, pourquoi ne se targuerait-il pas de mettre sa robe pour danser au rythme justicier d’autres professions  lésées dans leurs représentations ? 

Car si l’on fait le compte de toutes les « hérésies » puisque c’est ainsi que les choses se présentent à son esprit, à moins que nous nous trompions, ce qui serait fort improbable, nous en sortirons avec des télévisions mises en pièces et des livres en lambeaux...et pourquoi pas des autodafés.

Le plus inquiétant, et puisque la chose se vaut, ici,  par son contraste,  alignons à l’inquiétude tout qu’il y a de rigolo, est que notre « héros » ne tarit pas de vœux, «  je veux... » puisqu’il a formulé celui que la HACA s’enquiert de l’avis de nos avocats, en tirent une autorisation avant que le rire puisse enfin se déchaîner.

Et c’est sans commentaires, puisque là, nous atteignons au farfelu dans toutes ses fanfreluches.

En fait, c’est cette facilité à formuler des plaintes, ici, oiseuses,  à tour de bras de par nos « héros », qui les allument d’un sans-faute de courage à marquer d’un sceau juridique leurs rêveries soudaines.

 Alors qu’un quidam, comme vous et moi, se ferait « plumer » et passez-moi la justesse, pour donner suite à ses plaintes, seraient-elles des plus sensées.

Quand on réalise, à part soi,  qu’un amas  d’affaires insignifiantes, qui participent fièrement et  plutôt d’une vue de l’esprit que d’un mal pressant qui se devrait aboutir au plus vite, c’est à se demander, et c’est notre tour de formuler des vœux,  si l’on ne devrait pas plutôt  condamner de ceux qui s’ingénient à embouteiller davantage ce circuit juridique par des pacotilles, tout cela aux frais du contribuable.

Si à force de chercher le « sexe » des anges en enchevêtrant les fils de notre justice, en nous accablant d’articles sujets à intrusion, on ne couperait  pas d’avec le  bon sens du bien et du mal.

De ces choses contraires sur lesquelles nul ne saurait tergiverser. Pensons utile...

Ceci dit  nous pouvons, nous citoyens,  formuler , loin de ces moyens pervers et répressifs, plutôt apparentés, et c’est tout comme, à un air dictateur qui s’empiffre de « l’opposition »  des goûts, que la qualité de nos programmes nous peinent à en mourir, que cet abrutissement continuel serait loin de nous marchander un rire, mais plutôt toutes nos  imprecations...

Hicham Aboumerrouane




Lundi 3 Mai 2021