La 6e Commission Nationale des Investissements (CNI), présidée par le chef du gouvernement, a récemment approuvé 56 projets d’envergure totalisant 134 milliards de dirhams (MMDH). Derrière ces chiffres impressionnants se cachent des enjeux économiques stratégiques et des promesses d’emplois. Cependant, plusieurs questions émergent quant à l’efficacité et à l’impact réel de cette dynamique d’investissement.
Selon les données officielles, ces investissements, répartis sur 32 provinces dans les 12 régions du Royaume, concernent 19 secteurs clés, parmi lesquels le tourisme, les énergies renouvelables, l’industrie ferroviaire, et la logistique. Le tourisme se distingue comme principal pourvoyeur d’emplois, représentant 19 % des créations envisagées, suivi par les matériaux de construction (18 %) et la santé (15 %).
Cette diversification sectorielle illustre une volonté de structurer un développement équilibré. Mais cette répartition sera-t-elle suffisante pour réduire les disparités régionales et stimuler un tissu économique local souvent fragile ?
Parmi les 56 projets, quatre sont qualifiés de stratégiques, avec une enveloppe de 21 MMDH. Ces initiatives ciblent des secteurs innovants tels que la mobilité électrique, les énergies renouvelables, et le dessalement d’eau. Concentrés dans des régions comme Guelmim-Oued Noun, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, et Casablanca-Settat, ces projets visent la création de 10 000 emplois. Mais l’enjeu réside dans leur mise en œuvre effective et dans l’établissement de chaînes de valeur locales pour maximiser les retombées économiques.
Trois autres projets stratégiques, encore à l’étude, portent sur des investissements de 14 MMDH. Ils promettent de renforcer des secteurs comme le textile, les télécommunications, et la mobilité électrique. Là encore, l’interrogation subsiste : ces initiatives sauront-elles répondre aux défis structurels de l’économie marocaine, notamment en matière de compétitivité et d’exportation ?
Opérationnelle depuis mars 2023, la nouvelle Charte de l’Investissement semble jouer un rôle clé dans cette dynamique. Avec 48 conventions et 4 avenants approuvés pour un montant de 113 MMDH, elle promet une mobilisation accrue de capitaux privés (24 MMDH) et la création de 18 000 emplois. Pourtant, une question persiste : le cadre législatif et administratif est-il suffisamment robuste pour garantir l’efficacité et la durabilité de ces projets ?
Le succès apparent de cette Commission est indéniable, mais il ne doit pas masquer les défis sous-jacents : l’attractivité des investissements dépendra d’un environnement des affaires simplifié et d’infrastructures performantes. Le rôle des PME, souvent négligées dans de tels dispositifs, devra également être renforcé pour garantir un développement inclusif.
Ces investissements marquent un tournant dans la politique économique du Maroc. Toutefois, leur impact à long terme dépendra de leur mise en œuvre, de l’implication des acteurs locaux, et de la capacité à attirer des compétences adaptées. La nouvelle Charte de l’Investissement semble bien amorcer un changement, mais pourra-t-elle vraiment transformer le paysage économique marocain ou s’agit-il d’une simple vitrine ?
Selon les données officielles, ces investissements, répartis sur 32 provinces dans les 12 régions du Royaume, concernent 19 secteurs clés, parmi lesquels le tourisme, les énergies renouvelables, l’industrie ferroviaire, et la logistique. Le tourisme se distingue comme principal pourvoyeur d’emplois, représentant 19 % des créations envisagées, suivi par les matériaux de construction (18 %) et la santé (15 %).
Cette diversification sectorielle illustre une volonté de structurer un développement équilibré. Mais cette répartition sera-t-elle suffisante pour réduire les disparités régionales et stimuler un tissu économique local souvent fragile ?
Parmi les 56 projets, quatre sont qualifiés de stratégiques, avec une enveloppe de 21 MMDH. Ces initiatives ciblent des secteurs innovants tels que la mobilité électrique, les énergies renouvelables, et le dessalement d’eau. Concentrés dans des régions comme Guelmim-Oued Noun, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, et Casablanca-Settat, ces projets visent la création de 10 000 emplois. Mais l’enjeu réside dans leur mise en œuvre effective et dans l’établissement de chaînes de valeur locales pour maximiser les retombées économiques.
Trois autres projets stratégiques, encore à l’étude, portent sur des investissements de 14 MMDH. Ils promettent de renforcer des secteurs comme le textile, les télécommunications, et la mobilité électrique. Là encore, l’interrogation subsiste : ces initiatives sauront-elles répondre aux défis structurels de l’économie marocaine, notamment en matière de compétitivité et d’exportation ?
Opérationnelle depuis mars 2023, la nouvelle Charte de l’Investissement semble jouer un rôle clé dans cette dynamique. Avec 48 conventions et 4 avenants approuvés pour un montant de 113 MMDH, elle promet une mobilisation accrue de capitaux privés (24 MMDH) et la création de 18 000 emplois. Pourtant, une question persiste : le cadre législatif et administratif est-il suffisamment robuste pour garantir l’efficacité et la durabilité de ces projets ?
Le succès apparent de cette Commission est indéniable, mais il ne doit pas masquer les défis sous-jacents : l’attractivité des investissements dépendra d’un environnement des affaires simplifié et d’infrastructures performantes. Le rôle des PME, souvent négligées dans de tels dispositifs, devra également être renforcé pour garantir un développement inclusif.
Ces investissements marquent un tournant dans la politique économique du Maroc. Toutefois, leur impact à long terme dépendra de leur mise en œuvre, de l’implication des acteurs locaux, et de la capacité à attirer des compétences adaptées. La nouvelle Charte de l’Investissement semble bien amorcer un changement, mais pourra-t-elle vraiment transformer le paysage économique marocain ou s’agit-il d’une simple vitrine ?