Le Maroc à la traîne, l’heure n’est plus aux beaux discours !
On ne compte plus les conférences, les promesses, les “stratégies nationales” et les inaugurations de centrales solaires en grande pompe. Noor Ouarzazate est devenu LE symbole à exhiber à chaque sommet international. Mais derrière la vitrine, la réalité est bien moins reluisante : le Maroc dépend toujours massivement du charbon et du gaz importé. Oui, vous avez bien lu : malgré notre potentiel solaire et éolien, on continue de polluer et de payer des factures salées à l’étranger. Où est passée la fameuse “souveraineté énergétique” ?
46,4 sur 100 pour la préparation à la transition, c’est un score qui fait rougir. Pendant que d’autres pays africains accélèrent, innovent, investissent dans la formation et les technologies propres, le Maroc s’enlise dans la bureaucratie, les projets en retard et les annonces sans lendemain. Les jeunes ingénieurs et entrepreneurs marocains sont obligés de s’expatrier pour trouver des opportunités dans la green tech. Les start-ups locales, elles, se heurtent à un mur d’indifférence et de manque de soutien.
Les “success stories” cachent mal la panne d’ambition, on nous sert en boucle les mêmes exemples : Noor, les parcs éoliens du Nord, les quelques bus électriques à Rabat… Mais qui parle de la vétusté du réseau électrique ? Des coupures de courant dans les zones rurales ? Du manque criant d’investissement dans la recherche et le développement ? Qui ose dire que la majorité des Marocains n’a pas accès à une énergie propre et abordable ?
Les ONG environnementales tirent la sonnette d’alarme, mais leurs rapports sont ignorés, voire discrédités. Les médias officiels préfèrent relayer les discours rassurants plutôt que de montrer la réalité du terrain.
Ce sont les jeunes Marocains qui paieront le prix de cette inertie. Eux qui rêvent de bosser dans les énergies renouvelables, de créer des solutions locales, de transformer leur pays. Mais à force d’attendre que “le plan stratégique” se concrétise, beaucoup finissent par baisser les bras ou partir sous d’autres cieux.
Et pendant ce temps, le changement climatique frappe déjà : sécheresse, stress hydrique, canicules. Le Maroc, champion de la vulnérabilité climatique, reste un nain de la transition verte. C’est un non-sens absolu !
Assez des beaux discours, des inaugurations en grande pompe, des plans sur la comète ! Ce qu’il faut, ce sont des investissements massifs, une vraie volonté politique, une mobilisation nationale. Il faut écouter les scientifiques, soutenir les jeunes, ouvrir le marché à l’innovation, arrêter de subventionner les énergies sales.
Le Maroc a tout pour réussir sa transition énergétique : du soleil, du vent, des talents. Mais tant qu’on restera dans le déni, tant qu’on préférera le storytelling à l’action, on restera à la traîne. Et cette fois, il n’y aura pas de deuxième chance.
Le Maroc mérite mieux. Sa jeunesse aussi. À quand le vrai sursaut ? Pourtant la vision royale est claire, qu'attendons-nous ?
46,4 sur 100 pour la préparation à la transition, c’est un score qui fait rougir. Pendant que d’autres pays africains accélèrent, innovent, investissent dans la formation et les technologies propres, le Maroc s’enlise dans la bureaucratie, les projets en retard et les annonces sans lendemain. Les jeunes ingénieurs et entrepreneurs marocains sont obligés de s’expatrier pour trouver des opportunités dans la green tech. Les start-ups locales, elles, se heurtent à un mur d’indifférence et de manque de soutien.
Les “success stories” cachent mal la panne d’ambition, on nous sert en boucle les mêmes exemples : Noor, les parcs éoliens du Nord, les quelques bus électriques à Rabat… Mais qui parle de la vétusté du réseau électrique ? Des coupures de courant dans les zones rurales ? Du manque criant d’investissement dans la recherche et le développement ? Qui ose dire que la majorité des Marocains n’a pas accès à une énergie propre et abordable ?
Les ONG environnementales tirent la sonnette d’alarme, mais leurs rapports sont ignorés, voire discrédités. Les médias officiels préfèrent relayer les discours rassurants plutôt que de montrer la réalité du terrain.
Ce sont les jeunes Marocains qui paieront le prix de cette inertie. Eux qui rêvent de bosser dans les énergies renouvelables, de créer des solutions locales, de transformer leur pays. Mais à force d’attendre que “le plan stratégique” se concrétise, beaucoup finissent par baisser les bras ou partir sous d’autres cieux.
Et pendant ce temps, le changement climatique frappe déjà : sécheresse, stress hydrique, canicules. Le Maroc, champion de la vulnérabilité climatique, reste un nain de la transition verte. C’est un non-sens absolu !
Assez des beaux discours, des inaugurations en grande pompe, des plans sur la comète ! Ce qu’il faut, ce sont des investissements massifs, une vraie volonté politique, une mobilisation nationale. Il faut écouter les scientifiques, soutenir les jeunes, ouvrir le marché à l’innovation, arrêter de subventionner les énergies sales.
Le Maroc a tout pour réussir sa transition énergétique : du soleil, du vent, des talents. Mais tant qu’on restera dans le déni, tant qu’on préférera le storytelling à l’action, on restera à la traîne. Et cette fois, il n’y aura pas de deuxième chance.
Le Maroc mérite mieux. Sa jeunesse aussi. À quand le vrai sursaut ? Pourtant la vision royale est claire, qu'attendons-nous ?