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Une nouvelle révolution pour la médecine régénérative


Selon les Nations unies, une personne sur six dans le monde aura plus de 65 ans (16%) d’ici 2050, contre une sur dix en 2021 (10%), la population mondiale est bien vieillissante.

Dans ce contexte démographique, des chercheurs auraient mis au point une nouvelle méthode permettant d’inverser le vieillissement de cellules humaines de 30 ans !

Et tant pis pis pour les défenseurs de la dépopulation.



Commençons par le commencement : le vieillissement

Une nouvelle révolution pour la médecine régénérative
Le vieillissement est un processus continu et progressif d’altération naturel qui commence tôt dans l’âge adulte. 

Du point de vue biologique, le vieillissement est donc le produit de l’accumulation d’un vaste éventail de dommages moléculaires et cellulaires au fil du temps. Celles-ci entraînent une dégradation progressive des capacités physiques et mentales, une majoration du risque de maladie et, enfin, le décès. 

Ces changements ne sont ni linéaires ni réguliers et ne sont pas étroitement associés au nombre d’années. 

Cependant, même s’il est inéluctable, le vieillissement est influençable.

Notre volonté de rajeunissement omniprésente et le désir d’enrayer le déclin progressif des mécanismes cellulaires, vecteurs de maladies, qu’elles soient chroniques, neurodégénératives, dans nos sociétés poussera les chercheurs à s'intéresser très sérieusement à la médecine régénérative qui aurait le potentiel d’inverser les changements liés à l’âge.

Cette dernière vise à réparer, remplacer ou régénérer des gènes, des cellules ou des organes défaillants afin de rétablir un fonctionnement normal.

Les traitements consistent à greffer au patient, dans la zone endommagée, des cellules réparatrices. Une fois nichées dans l’organe cible, celles-ci accomplissent elles-mêmes le travail, reconstituant un tissu sain. 

Les cellules réparatrices sont des cellules-souches : 

La technique permettant d’obtenir ces cellules est un processus de conversion des cellules somatiques en cellules-souches pluripotentes induites (iPSC). Il consiste à prélever pratiquement n’importe quelle cellule chez un adulte et à la reprogrammer génétiquement pour la rendre pluripotente, c’est-à-dire capable de se multiplier à l’infini et de se différencier dans tous les types de cellules qui composent un organisme adulte — comme une cellule-souche embryonnaire.

Malheureusement, ces cellules iPSC, suite aux nombreuses étapes nécessaires à leur reprogrammation, perdent certaines de leurs fonctions spécifiques, acquises avec l’âge. Elles ressemblent souvent à des cellules fœtales plutôt qu’à des cellules adultes matures.

Les chercheurs se sont mis à chercher d'autres pistes dont celle de l’Institut Babraham à Camdbrige pour mettre au point une méthode afin de reprogrammer des cellules de manière à les rendre biologiquement plus jeunes tout en étant capables de retrouver leur fonction cellulaire spécialisée.

Nouvelle médecine régénérative pour conserver les spécificités des cellules tout en les faisant rajeunir !

Les chercheurs ont pu déterrer les travaux de Shinya Yamanaka, prix Nobel de physiologie et médecine 2007, qui a pu démontrer la capacité à transformer des cellules normales en cellules souches. 

Ce processus prend environ 50 jours en utilisant quatre molécules clés appelées les « facteurs Yamanaka » et ette prouesse technique selon des travaux récents ont démontré que l’épigénome — ensemble des modifications d’une cellule altérant l’expression des gènes sans modifier la séquence de l’ADN sous-jacent — est déjà rajeuni par la première étape de la reprogrammation.

Ceci suggère qu’une reprogrammation iPSC complète n’est pas nécessaire pour inverser le vieillissement des cellules somatiques.

Ainsi les recherches continus pour trouver à quel moment il faut stopper le processus de reprogrammation. 

La bonne question aujourd'hui est de savoir si le vieillissement est éssentiellement une question d’âge chronologique ou biologique ?

Pour Dr Diljeet Gill du laboratoire de Wolf Reik :

 « Notre compréhension du vieillissement au niveau moléculaire a progressé au cours de la dernière décennie, donnant naissance à des techniques qui permettent aux chercheurs de mesurer les changements biologiques liés à l’âge dans les cellules humaines. Nous avons pu appliquer cela à notre expérience pour déterminer l’étendue de la reprogrammation de notre nouvelle méthode ».

La recherche avance, il nous reste à esperer qu'elle soit le plus ethique possible car toute 
science sans conscience n'est que ruine de l'âme

Mais qu'on est-il au Maroc ?

Mais, Oui il existe bien un centre de médecine régénérative à l’hôpital Cheikh Khalifa à Casablanca 

Ce centre, supervisé par le professeur Rabii Redouane,  a contribué à la création d’une grande révolution curative, à travers les soins aux cellules souches, ayant réalisé d’importants résultats suite aux expériences cliniques et diagnostics réalisés, en particulier quand il s’agit de certaines maladies chroniques.

Son succès a été couronné par la présentation de son expérience et de l’expérience pionnière du Maroc des cellules souches au congrès international en Malaisie qui connaît la participation des grands médecins du monde et des experts en la matière.

Parmi les résultats extraordinaires,  présentés par le centre, le traitement de l’impuissance masculine.

Le centre offre des possibilités de soins développés et garantis, et qui sont en vigueur au niveau international.

Selon le professeur Rabii, responsable du centre, plusieurs maladies peuvent être à l’origine de cette anomalie, des cas qui ont pu être traités et guéris par les opérations des cellules souches, notamment l’hypertension, le diabète, les maladies cardiaques et rénales chroniques.


L'ODJ avec trustmyscience & mapcasablanca.ma


Dimanche 10 Avril 2022



Rédigé par Rédaction le Dimanche 10 Avril 2022