Le mercure explose au Royaume ! Alors que le monde suffoque sous une vague de chaleur historique, Ben Guérir décroche la 10ᵉ place des villes les plus chaudes de la planète, selon le classement d’Eldorado Weather, avec un pic à 46,4°C enregistré le 29 juin. Un record qui place la ville marocaine aux côtés de Koweït City (48,3°C), Al-Ahsa en Arabie saoudite (47,8°C) et Al-Fahoud à Oman (47,2°C).
La Direction générale de la météorologie (DGM) a lancé une alerte rouge canicule, touchant de plein fouet le centre, le nord, le sud-est et les provinces sahariennes. En cause : une dépression thermique saharienne qui pousse des masses d’air brûlantes vers le Maroc. Le phénomène est bien connu sous le nom de Chergui, et cette fois, il tape fort.
« Les températures dépassent de 8 à 15°C les normales de saison », explique Hussein Yoabd, chargé de communication à la météo nationale. Les zones les plus touchées : Gharb, Tadla, Marrakech, Chaouia, Souss, Saïss, Rahamna… et bien sûr, Ben Guérir, où les habitants suffoquent littéralement.
Dimanche, les prévisions annonçaient 45 à 48°C dans plusieurs régions, et 39 à 45°C ailleurs. La vague devrait se maintenir jusqu’à mardi, avec un léger mieux attendu à partir de mercredi. Mais d’ici là, les autorités tirent la sonnette d’alarme :
– coup de chaleur,
– risque de déshydratation,
– fatigue intense,
– incendies de forêts.
Les profils les plus à risque : enfants, personnes âgées, malades chroniques, travailleurs en plein air. Avec ce top 10 mondial décroché par Ben Guérir, le Maroc entre dans le club des zones les plus chaudes de la planète. Ce n’est pas qu’un chiffre : c’est un signal fort du dérèglement climatique en marche. Le Chergui fait trembler le pays… mais le vrai défi, c’est d’apprendre à s’adapter.