Poème à écouter en musique de Dr Anwar CHERKAOU
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Dr Anwar CHERKAOUI
La nuit avale la ville,
les gyrophares déchirent l'asphalte,
les sirènes hurlent, urgence fatale,
une femme lutte, souffle en cavale.
Sofia, 32 ans, poitrine en feu,
on murmure « stress », mais son sang fait mieux :
caillot assassin, blocage soudain,
angiographie, thrombolyse, juste à temps, le destin.
Yacine, 4 ans, bille avalée,
panique parentale, yeux écarquillés,
radio thoracique, le secret révélé :
un souffle de plus et tout basculait.
Endoscopie, geste précis,
et l’enfance reprend son cri.
Omar, marathonien aguerri,
une douleur, un doute, mais il court encore,
IRM scrute, vérité surgit,
fracture cachée, menace d'effort.
Sans cette image, une foulée de trop,
et c'était l'opération, l'arrêt du chrono.
Fatima, réunion, migraine subite,
on pense stress, simple fatigue.
Le scanner, lui, murmure autrement :
anévrisme, sang brûlant,
neurochirurgie, compte à rebours,
une embolisation, un retour au jour.
Karim, accidenté, pas une égratignure,
il rit, rassure, dit qu’il assure.
Mais le scanner voit l’ombre cachée :
hémorragie latente, foie éclaté.
Bloc opératoire, course contre la mort,
sans cette image, il était déjà dehors.
Amina, scooter, chute banale,
aucune plaie, elle sourit normale.
Radio muette, mais l’IRM alerte,
fracture instable, danger en alerte.
Un pas de travers, une seconde d’oubli,
et la vie basculait en fauteuil ralenti.
Abdeljalil, poitrine serrée,
le cœur en détresse, il sent la noyée.
Échographie, verdict limpide,
péricarde rempli, tamponnade fluide.
Ponction guidée, le liquide s’écoule,
et la vie, doucement, refait sa route.
Ahmed, 19 ans, blessure en rixe,
balles et sang, corps en suffixe.
Scanner, frisson : quelques millimètres,
l’aorte frôle la fin du théâtre.
Chirurgie éclair, lame chirurgicale,
et Ahmed respire, hors du journal.
Laila, jambe lourde, douleur inconnue,
un simple bleu ? Un jour ou deux ?
Doppler murmure, scanner confirme,
thrombose en marche, mort en filigrane.
Anticoagulants, veines libérées,
et son pas retrouve sa liberté.
Rachid, soirée floue, bitume en plein fouet,
un rire, un choc, scooter envolé.
Un bleu, rien de grave, il plaisante encore,
mais l’échographie tranche, sans remords :
rate brisée, sang infiltré,
opération urgente, survie arrachée.
Dans l’ombre des écrans, le temps suspend son souffle,
ombres et lumières sculptent le gouffre.
La radiologie n’est pas qu’un regard,
elle est sentinelle, gardienne du hasard.
Quand chaque seconde joue contre la vie,
l’image est l’arme, le dernier cri.
les gyrophares déchirent l'asphalte,
les sirènes hurlent, urgence fatale,
une femme lutte, souffle en cavale.
Sofia, 32 ans, poitrine en feu,
on murmure « stress », mais son sang fait mieux :
caillot assassin, blocage soudain,
angiographie, thrombolyse, juste à temps, le destin.
Yacine, 4 ans, bille avalée,
panique parentale, yeux écarquillés,
radio thoracique, le secret révélé :
un souffle de plus et tout basculait.
Endoscopie, geste précis,
et l’enfance reprend son cri.
Omar, marathonien aguerri,
une douleur, un doute, mais il court encore,
IRM scrute, vérité surgit,
fracture cachée, menace d'effort.
Sans cette image, une foulée de trop,
et c'était l'opération, l'arrêt du chrono.
Fatima, réunion, migraine subite,
on pense stress, simple fatigue.
Le scanner, lui, murmure autrement :
anévrisme, sang brûlant,
neurochirurgie, compte à rebours,
une embolisation, un retour au jour.
Karim, accidenté, pas une égratignure,
il rit, rassure, dit qu’il assure.
Mais le scanner voit l’ombre cachée :
hémorragie latente, foie éclaté.
Bloc opératoire, course contre la mort,
sans cette image, il était déjà dehors.
Amina, scooter, chute banale,
aucune plaie, elle sourit normale.
Radio muette, mais l’IRM alerte,
fracture instable, danger en alerte.
Un pas de travers, une seconde d’oubli,
et la vie basculait en fauteuil ralenti.
Abdeljalil, poitrine serrée,
le cœur en détresse, il sent la noyée.
Échographie, verdict limpide,
péricarde rempli, tamponnade fluide.
Ponction guidée, le liquide s’écoule,
et la vie, doucement, refait sa route.
Ahmed, 19 ans, blessure en rixe,
balles et sang, corps en suffixe.
Scanner, frisson : quelques millimètres,
l’aorte frôle la fin du théâtre.
Chirurgie éclair, lame chirurgicale,
et Ahmed respire, hors du journal.
Laila, jambe lourde, douleur inconnue,
un simple bleu ? Un jour ou deux ?
Doppler murmure, scanner confirme,
thrombose en marche, mort en filigrane.
Anticoagulants, veines libérées,
et son pas retrouve sa liberté.
Rachid, soirée floue, bitume en plein fouet,
un rire, un choc, scooter envolé.
Un bleu, rien de grave, il plaisante encore,
mais l’échographie tranche, sans remords :
rate brisée, sang infiltré,
opération urgente, survie arrachée.
Dans l’ombre des écrans, le temps suspend son souffle,
ombres et lumières sculptent le gouffre.
La radiologie n’est pas qu’un regard,
elle est sentinelle, gardienne du hasard.
Quand chaque seconde joue contre la vie,
l’image est l’arme, le dernier cri.
Ce poème met en lumière le rôle vital de la radiologie dans le diagnostic et le sauvetage de vies.
À travers une série de portraits poignants, il illustre comment l'imagerie médicale révèle l'invisible et prévient des drames imminents. Sofia, victime d'un infarctus méconnu, Yacine, un enfant ayant avalé une bille, ou encore Omar, un marathonien au seuil de la fracture, sont autant de vies suspendues à une image. Chaque situation montre l'importance des scanners, IRM et radios pour éviter des issues fatales. Laila, souffrant d’une thrombose, et Rachid, victime d’un accident sous-estimé, doivent leur survie à une détection rapide. Ce texte, empreint d’urgence et de gravité, célèbre la radiologie comme un rempart contre l’irréversible, soulignant que dans la course contre la mort, l’image médicale est souvent l’ultime espoir.