« J’ai dit à Laurent [Nicollin] : si tu as besoin, je suis là, même pour six mois. Donne-moi ce que tu veux, je ne demande rien. Mais je n’ai eu aucune réponse, ni positive ni négative », raconte-t-il, visiblement amer.
Belhanda, qui a marqué l’histoire du MHSC en participant activement au titre de champion de France en 2012, ne cache pas son incompréhension : « J’ai quitté Montpellier en bons termes. Je pensais que mon retour serait bien accueilli, surtout dans une période compliquée. Mais manifestement, le club a changé. »
Le milieu offensif ne s’arrête pas là. Il critique vivement la gestion actuelle du club, notamment en matière de recrutement et de politique salariale :
« Aujourd’hui, certains joueurs perçoivent des salaires hallucinants. Même quand on a été champions, ça n’existait pas. Des profils comme Cabella, Stambouli ou moi-même auraient pu apporter bien plus que certaines recrues inutiles. »
En conclusion, Belhanda appelle à un profond renouvellement au sein de la direction montpelliéraine :
« Cela fait plus de 15 ans que les mêmes personnes prennent les décisions. Il est temps d’injecter du sang neuf, aussi bien administrativement que sportivement. »
Héros du sacre de 2012, Younès Belhanda conserve une place à part dans le cœur des supporters. Mais sa prise de parole marque aujourd’hui une rupture nette avec un club dont il espérait encore être proche.