Entre cinéma, musique et diplomatie culturelle, la 19e édition du Festival international du film transsaharien de Zagora s’est affirmée comme un espace de dialogue entre les peuples. L’invitation du Kazakhstan, pays à l’honneur, a fait de cette édition un véritable pont artistique entre l’Asie centrale et le Maroc.
Le rideau est tombé jeudi sur cette 19e édition, qui, au-delà de sa programmation cinématographique, a porté une dimension culturelle, artistique et diplomatique singulière. Moment marquant: l’ambassade du Kazakhstan, invitée d’honneur, a choisi de célébrer à Zagora pour la première fois sa fête nationale, le Jour de la République, habituellement commémorée à Rabat.
Cette décision, saluée par les habitants et les festivaliers, a permis de découvrir un patrimoine artistique offrant une fenêtre sur l’histoire et la culture kazakhes à travers la musique. Dans une déclaration au journal Le Matin, Perizat Abdissattarqyzy Kural, soliste de l’ensemble de danse Yassy Bi, a indiqué être venu représenter la culture du Kazakhstan dans le cadre du festival. Il a qualifié ce voyage d’une des expériences les plus marquantes de sa carrière, louant la richesse culturelle, architecturale et naturelle du Maroc, ainsi que l’hospitalité de sa population et son respect pour l’art. Il a également souligné l’harmonie entre la vie quotidienne et la culture marocaines, reflétant un équilibre réussi entre raffinement oriental et modernité.
Pour cet artiste kazakh, l’objectif est de renforcer les liens culturels entre le Kazakhstan et le Maroc et de promouvoir l’amitié entre les deux peuples par l’art. Il a exprimé sa profonde gratitude à la Direction de la culture du Kazakhstan, à l’organisateur «Shymkent Concert» et à l’équipe artistique pour leur soutien, grâce auquel cette mission a connu un franc succès. «Le Maroc restera à jamais gravé dans mon cœur», a-t-il conclu.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le public de Zagora a apprécié les performances de l’ensemble de chants folkloriques Karatau, dirigé par le maestro Kuanyshbek Bolatbek, du groupe de danse Yassy, des chanteurs traditionnels Almaskoja Muzzaparov, Turar Almenov et Baljan Talgat, ainsi que l’interprétation magistrale de Samal Yeslyamova, grande artiste kazakhe, lauréate du prix de la Meilleure actrice au 71e Festival de Cannes en 2018.
Au cœur de l’Asie centrale, les Kazakhs ont façonné un univers musical qui fait écho aux steppes et aux vents, résonnant sous le ciel étoilé de Zagora. Cette musique traditionnelle reflète l’histoire du Kazakhstan, son mode de vie nomade et l’immensité de ses paysages terres de chevauchées et d’épopées. Elle incarne l’imaginaire d’un peuple épris de liberté, accordant une place majeure à la virtuosité et à l’improvisation.
Profondément ancrée dans les traditions nomades, la musique kazakhe constitue un pilier de l’identité culturelle du pays. Elle se distingue par l’usage d’instruments emblématiques: le dombra, luth à deux cordes pincées, et le kobyz, instrument à cordes frottées. Au cœur du répertoire folklorique, ces instruments accompagnent souvent des chants épiques relatant héros légendaires, histoires d’amour et vie dans l’immensité de la steppe.
Le rideau est tombé jeudi sur cette 19e édition, qui, au-delà de sa programmation cinématographique, a porté une dimension culturelle, artistique et diplomatique singulière. Moment marquant: l’ambassade du Kazakhstan, invitée d’honneur, a choisi de célébrer à Zagora pour la première fois sa fête nationale, le Jour de la République, habituellement commémorée à Rabat.
Cette décision, saluée par les habitants et les festivaliers, a permis de découvrir un patrimoine artistique offrant une fenêtre sur l’histoire et la culture kazakhes à travers la musique. Dans une déclaration au journal Le Matin, Perizat Abdissattarqyzy Kural, soliste de l’ensemble de danse Yassy Bi, a indiqué être venu représenter la culture du Kazakhstan dans le cadre du festival. Il a qualifié ce voyage d’une des expériences les plus marquantes de sa carrière, louant la richesse culturelle, architecturale et naturelle du Maroc, ainsi que l’hospitalité de sa population et son respect pour l’art. Il a également souligné l’harmonie entre la vie quotidienne et la culture marocaines, reflétant un équilibre réussi entre raffinement oriental et modernité.
Pour cet artiste kazakh, l’objectif est de renforcer les liens culturels entre le Kazakhstan et le Maroc et de promouvoir l’amitié entre les deux peuples par l’art. Il a exprimé sa profonde gratitude à la Direction de la culture du Kazakhstan, à l’organisateur «Shymkent Concert» et à l’équipe artistique pour leur soutien, grâce auquel cette mission a connu un franc succès. «Le Maroc restera à jamais gravé dans mon cœur», a-t-il conclu.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le public de Zagora a apprécié les performances de l’ensemble de chants folkloriques Karatau, dirigé par le maestro Kuanyshbek Bolatbek, du groupe de danse Yassy, des chanteurs traditionnels Almaskoja Muzzaparov, Turar Almenov et Baljan Talgat, ainsi que l’interprétation magistrale de Samal Yeslyamova, grande artiste kazakhe, lauréate du prix de la Meilleure actrice au 71e Festival de Cannes en 2018.
Au cœur de l’Asie centrale, les Kazakhs ont façonné un univers musical qui fait écho aux steppes et aux vents, résonnant sous le ciel étoilé de Zagora. Cette musique traditionnelle reflète l’histoire du Kazakhstan, son mode de vie nomade et l’immensité de ses paysages terres de chevauchées et d’épopées. Elle incarne l’imaginaire d’un peuple épris de liberté, accordant une place majeure à la virtuosité et à l’improvisation.
Profondément ancrée dans les traditions nomades, la musique kazakhe constitue un pilier de l’identité culturelle du pays. Elle se distingue par l’usage d’instruments emblématiques: le dombra, luth à deux cordes pincées, et le kobyz, instrument à cordes frottées. Au cœur du répertoire folklorique, ces instruments accompagnent souvent des chants épiques relatant héros légendaires, histoires d’amour et vie dans l’immensité de la steppe.
