AIScapade ne rêve pas de battre ChatGPT. Elle rêve de pertinence. De compréhension du contexte local. D’analyses financières capables de détecter la fraude dans une banque de Tanger, ou de scripts conversationnels qui reconnaissent les codes sociaux de Dakar ou de Niamey. Mohamed Benboubker, fondateur d’Arrabet, résume l’ambition : « Nous ne voulons pas être une colonie digitale. »
Cette IA-là n’est pas une révolution technologique. C’est une insurrection culturelle. Elle dit : on peut faire autrement. On peut maîtriser ses données, ses infrastructures, ses priorités. C’est une tentative rare de réconcilier innovation et souveraineté sans tomber dans le techno-nationalisme creux.
Mais l’enjeu n’est pas que technique. Il est politique. Dans un monde numérique dominé par des modèles centralisés, coûteux et biaisés, AIScapade tente de prouver qu’on peut résister. Qu’on peut parler au monde sans adopter forcément son accent.
Cette IA-là n’est pas une révolution technologique. C’est une insurrection culturelle. Elle dit : on peut faire autrement. On peut maîtriser ses données, ses infrastructures, ses priorités. C’est une tentative rare de réconcilier innovation et souveraineté sans tomber dans le techno-nationalisme creux.
Mais l’enjeu n’est pas que technique. Il est politique. Dans un monde numérique dominé par des modèles centralisés, coûteux et biaisés, AIScapade tente de prouver qu’on peut résister. Qu’on peut parler au monde sans adopter forcément son accent.
👹 L’avocat du diable : Souveraineté… ou rêve d’enfant sous stéroïdes ?
Et si AIScapade, malgré toutes ses bonnes intentions, n’était qu’un joli gadget de salon, destiné à flatter l’ego d’un continent frustré ? Une IA souveraine, c’est beau. Mais est-ce scalable ? Est-ce maintenable ? Est-ce compétitif ? Sans un écosystème industriel complet – de la puce à la gouvernance des données –, cette IA ne risque-t-elle pas de rester un projet vitrine, bien présenté mais fragile ? Le risque est de créer des “IA locales” qui deviennent des copies cheap des géants, moins performantes, moins sécurisées, et au final… moins utilisées. Vouloir contrôler ses données, oui. Mais encore faut-il que ces données aient un volume, une qualité, une architecture à la hauteur. Sinon, la souveraineté devient un slogan. Et le slogan, un piège.
Et si AIScapade, malgré toutes ses bonnes intentions, n’était qu’un joli gadget de salon, destiné à flatter l’ego d’un continent frustré ? Une IA souveraine, c’est beau. Mais est-ce scalable ? Est-ce maintenable ? Est-ce compétitif ? Sans un écosystème industriel complet – de la puce à la gouvernance des données –, cette IA ne risque-t-elle pas de rester un projet vitrine, bien présenté mais fragile ? Le risque est de créer des “IA locales” qui deviennent des copies cheap des géants, moins performantes, moins sécurisées, et au final… moins utilisées. Vouloir contrôler ses données, oui. Mais encore faut-il que ces données aient un volume, une qualité, une architecture à la hauteur. Sinon, la souveraineté devient un slogan. Et le slogan, un piège.
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