À première vue, l’initiative semble salutaire. Elle limite les déplacements inutiles, réduit les files d’attente, et renforce la transparence du processus. Dans une société où la prison reste souvent un espace d’ombre, cette ouverture technologique apparaît comme un signal positif : la modernité pénètre enfin les murs de l’enfermement.
Mais à y regarder de plus près, une inquiétude surgit : cette digitalisation vise-t-elle à faciliter le lien humain… ou à mieux contrôler les flux et les corps ? Car dans bien des cas, ce sont des familles fragiles, parfois analphabètes, souvent sans outils numériques, qui doivent désormais naviguer une interface pour espérer voir un frère, un fils, une mère.
Et que dire du non-dit derrière tout cela : on améliore l’emballage, mais le contenu du système carcéral reste inchangé.
Mais à y regarder de plus près, une inquiétude surgit : cette digitalisation vise-t-elle à faciliter le lien humain… ou à mieux contrôler les flux et les corps ? Car dans bien des cas, ce sont des familles fragiles, parfois analphabètes, souvent sans outils numériques, qui doivent désormais naviguer une interface pour espérer voir un frère, un fils, une mère.
Et que dire du non-dit derrière tout cela : on améliore l’emballage, mais le contenu du système carcéral reste inchangé.
👹 L’avocat du diable : Une appli pour visiter… mais pas pour comprendre ni changer ?
Et si ZIARA n’était qu’un vernis numérique posé sur une réalité carcérale inchangée, voire inquiétante ? À quoi bon moderniser l’accès aux prisons si l’on ne modernise pas les conditions à l’intérieur ? Une plateforme ne remplace pas l’absence de réinsertion, la surpopulation, les retards de soins, la précarité judiciaire. Pire : elle peut faire illusion d’humanisation, alors qu’elle automatise la distance. Derrière les créneaux horaires et les QR codes, on oublie qu’une visite, c’est aussi un geste d’amour, un échange fragile, un moment humain que l’interface, parfois, fige en procédure. On fait entrer les familles dans le système digital… sans jamais leur demander si elles en ont vraiment les moyens. Et pendant ce temps, l’empathie reste hors ligne.
Et si ZIARA n’était qu’un vernis numérique posé sur une réalité carcérale inchangée, voire inquiétante ? À quoi bon moderniser l’accès aux prisons si l’on ne modernise pas les conditions à l’intérieur ? Une plateforme ne remplace pas l’absence de réinsertion, la surpopulation, les retards de soins, la précarité judiciaire. Pire : elle peut faire illusion d’humanisation, alors qu’elle automatise la distance. Derrière les créneaux horaires et les QR codes, on oublie qu’une visite, c’est aussi un geste d’amour, un échange fragile, un moment humain que l’interface, parfois, fige en procédure. On fait entrer les familles dans le système digital… sans jamais leur demander si elles en ont vraiment les moyens. Et pendant ce temps, l’empathie reste hors ligne.
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