Au cours de son discours, Mme Seghrouchni a souligné l'importance d'unir les efforts des établissements de santé, des chercheurs, des instances de régulation, des entreprises et des acteurs de l'innovation pour atteindre cet objectif ambitieux. Elle a insisté sur la nécessité de « mettre en commun nos expertises, nos données et nos ressources » afin de construire un écosystème de santé numérique solide, souverain et durable.

La ministre a également précisé que la transformation numérique de la santé est désormais un pilier essentiel de la modernisation de l'action publique. En accord avec la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc s'engage résolument dans cette dynamique, visant à placer la technologie au service des citoyens et à améliorer l'efficacité du système national de santé.

Dans ce contexte, Mme Seghrouchni a mis en avant le rôle crucial de l'intelligence artificielle (IA) dans la révolution du diagnostic médical, l'optimisation du suivi des patients, la personnalisation des traitements et l'accélération de la recherche clinique. Cependant, elle a souligné que cette transformation ne pourra réussir sans des bases solides, notamment des données de haute qualité, une interopérabilité efficace entre les systèmes d'information et une gouvernance rigoureuse définissant clairement les conditions d'accès et d'utilisation des données.

Cette ambition du Maroc marque une étape significative vers la modernisation du système de santé, tout en renforçant son rôle de leader en matière de e-santé sur le continent africain.