C’est pourtant sous sa houlette que le Maroc a déverrouillé la 5G, arbitré les conflits télécoms, planifié la couverture fibre et rafraîchi son cadre juridique. Résultat : le pays avance vers Maroc Digital 2030 sans tapage, mais avec méthode. Derrière la paix signée entre Inwi et Maroc Telecom – une guerre qui durait depuis plus d’une décennie – plane son ombre : pas de grande déclaration, juste deux milliards de dirhams restitués et des coentreprises lancées.
Hassibi, c’est la vieille école des ingénieurs d’État : formation INPT, montée en grade par la régulation, foi inébranlable dans la méthode. Il croit plus au code de la concurrence qu’aux slides de consultants. Son mantra : "réguler pour innover". Et son œuvre, c’est une ANRT transformée en arbitre crédible, écoutée de Casablanca à Abidjan.
Mais dans ce monde qui va toujours plus vite, cette discrétion est-elle encore une force ou déjà une faiblesse ? Les écosystèmes digitaux d’aujourd’hui réclament plus de visibilité, plus de pédagogie, plus de narration publique.
Hassibi, c’est la vieille école des ingénieurs d’État : formation INPT, montée en grade par la régulation, foi inébranlable dans la méthode. Il croit plus au code de la concurrence qu’aux slides de consultants. Son mantra : "réguler pour innover". Et son œuvre, c’est une ANRT transformée en arbitre crédible, écoutée de Casablanca à Abidjan.
Mais dans ce monde qui va toujours plus vite, cette discrétion est-elle encore une force ou déjà une faiblesse ? Les écosystèmes digitaux d’aujourd’hui réclament plus de visibilité, plus de pédagogie, plus de narration publique.
👹 L’avocat du diable : réguler en silence, mais pour qui ?
Et si la discrétion d’Hassibi était moins un style qu’un écran de fumée ? Dans un paysage numérique encore peu lisible, où les décisions structurantes sont prises dans des bureaux fermés, le manque de débat public pose question. Qui décide du calendrier 5G ? Qui arbitre les concessions fibre ? Qui garantit que la concurrence ne se fait pas au détriment des petits opérateurs ou des territoires non rentables ? La régulation, quand elle devient invisible, peut glisser vers l’opacité. Et si l’ANRT reste focalisée sur les grands opérateurs, qui porte la voix des citoyens, des TPE, des zones enclavées ? À force de vouloir éviter les projecteurs, on risque de devenir sourd aux signaux faibles. Le Maroc numérique ne peut plus se construire dans les silences techniques. Il a besoin de régulateurs visibles, audibles… et comptables devant l’opinion.
Veezen – Intelligence artificielle – Émotions – Surveillance – Bien-être – Burn-out – Management – Dialogue – Analyse comportementale – Risques psychosociaux
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