Sanaa Akroud, figure emblématique du cinéma marocain, signe son grand retour avec « Les Testaments », un film poignant qui met en lumière les luttes des femmes face aux injustices judiciaires. Présenté à Rabat, ce long-métrage suit Daouia, une femme en proie à un combat acharné contre son ex-mari pour la garde de sa fille.

À travers ce récit bouleversant, le film aborde des problématiques universelles : les droits des femmes, la justice familiale et les inégalités systémiques. Inspiré de faits réels, il reflète une réalité marocaine et mondiale, où les batailles judiciaires liées au divorce et à la garde des enfants pèsent souvent lourdement sur les femmes.

Sanaa Akroud, connue pour son engagement cinématographique, n’hésite pas à plonger dans des sujets délicats. Avec une approche à la fois sensible et percutante, elle met en lumière les failles du système juridique marocain, rappelant le besoin de réformes pour mieux protéger les femmes en situation de vulnérabilité.

Le film s’inscrit dans une tendance actuelle du cinéma marocain, où les réalisatrices s’emparent des questions de justice sociale. On pense notamment à Asmae El Moudir et Maryam Touzani, qui ont elles aussi porté des récits féminins puissants à l’écran.

Avec « Les Testaments », Akroud ne se contente pas de raconter une histoire, elle lance un débat. À l’heure où les droits des femmes sont au cœur des réformes législatives au Maroc, ce film trouve un écho particulier dans une société en quête de justice et d’égalité.