Le passage à la 6G se précise. Qualcomm, acteur majeur des technologies mobiles, estime que les premiers téléphones compatibles pourraient arriver sur le marché dès 2028. L’équipementier américain insiste: la 6G ne sera pas qu’une simple hausse de débits, mais une réponse à l’évolution des usages numériques et à la croissance exponentielle des besoins en données.

Selon l’entreprise, le futur du numérique dépassera le cadre du seul smartphone. Les utilisateurs évolueront au sein d’un écosystème d’objets connectés — lunettes, montres, écouteurs, ordinateurs — appelés à fonctionner de manière fluide et synchronisée. Les comportements, déjà en mutation, privilégient de plus en plus la création et le partage en direct de ce que l’on voit et fait, et non plus la seule consommation de contenus.

Cette bascule modifie la nature des flux: davantage de données sont émises vers le réseau (uplink), un point où la 5G montre ses limites à grande échelle. Pour Qualcomm, la 6G devra donc renforcer l’upload, améliorer la latence et orchestrer intelligemment la connectivité entre multiples appareils, afin de soutenir des expériences immersives, collaboratives et en temps réel.

 Les enjeux clés :
 

• Calendrier: premières commercialisations possibles en 2028.
• Usages: écosystèmes multi-appareils (lunettes, montres, écouteurs, PC).
• Réseau: montée en puissance de l’uplink et baisse de la latence.
• Contexte: explosion des volumes de données et limites actuelles de la 5G.