Le Maroc doit se positionner sur les filières émergentes pour créer de nouveaux emplois, renforcer sa compétitivité et anticiper les transformations économiques mondiales. L’Alliance des Économistes Istiqlaliens (AEI) insiste sur l’urgence de structurer et d’accompagner quatre secteurs clés : l’économie du Care, l’économie bleue, l’économie circulaire et la transformation numérique. Ces filières peuvent générer des emplois durables, diversifiés et à forte valeur ajoutée, tout en favorisant une croissance plus inclusive et écologique.
1. Développer l’économie du Care : un secteur à fort potentiel
L’économie du Care regroupe les activités liées au bien-être, à la santé, à la petite enfance et à l’accompagnement des personnes âgées. Dans un Maroc où la population vieillit et où les structures d’accueil restent insuffisantes, ce secteur pourrait devenir un gisement majeur d’emplois.
L’AEI recommande :
Avec 3 500 km de côtes, le Maroc possède un potentiel immense dans l’économie bleue. Pourtant, le pays ne tire pas suffisamment parti de ses ressources maritimes. L’AEI propose :
Le Maroc s’est engagé dans une stratégie énergétique ambitieuse, mais le potentiel reste encore largement sous-exploité. L’économie circulaire (gestion des déchets, recyclage, énergies renouvelables) peut stimuler l’investissement local et générer de nombreux emplois verts.
L’AEI recommande :
Le numérique représente un secteur stratégique pour l’avenir du Maroc, qui doit devenir un pôle afro-atlantique en matière d’intelligence artificielle et de data sciences. L’AEI insiste sur la nécessité de :
L’AEI souligne que ces quatre secteurs émergents offrent des opportunités uniques pour créer des milliers d’emplois qualifiés, durables et mieux rémunérés. L’État doit jouer un rôle moteur en mettant en place des incitations claires, des formations adaptées et des infrastructures modernes pour favoriser leur essor.
En capitalisant sur son attractivité géographique, ses ressources naturelles et son vivier de jeunes talents, le Maroc peut s’imposer comme un leader économique régional dans ces nouvelles filières stratégiques.
1. Développer l’économie du Care : un secteur à fort potentiel
L’économie du Care regroupe les activités liées au bien-être, à la santé, à la petite enfance et à l’accompagnement des personnes âgées. Dans un Maroc où la population vieillit et où les structures d’accueil restent insuffisantes, ce secteur pourrait devenir un gisement majeur d’emplois.
L’AEI recommande :
- La structuration du secteur avec des réglementations adaptées pour encadrer les services à la personne.
- Des formations professionnelles spécialisées pour répondre aux besoins en éducateurs, puéricultrices, auxiliaires de vie et aides à domicile.
- Des incitations fiscales pour les entreprises investissant dans ces services, afin de formaliser l’emploi et d’améliorer la qualité des prestations.
- Un partenariat public-privé pour développer des infrastructures d’accueil et des centres de soins accessibles à toutes les catégories sociales.
Avec 3 500 km de côtes, le Maroc possède un potentiel immense dans l’économie bleue. Pourtant, le pays ne tire pas suffisamment parti de ses ressources maritimes. L’AEI propose :
- La modernisation des secteurs traditionnels comme la pêche, le tourisme côtier et la construction navale, en favorisant des pratiques plus durables et technologiques.
- Le développement de la biotechnologie marine, un secteur d’avenir qui peut générer de nouveaux débouchés économiques (pharmaceutique, cosmétique, alimentation).
- L’investissement dans les énergies marines renouvelables, comme l’éolien offshore et l’exploitation des courants marins, pour diversifier le mix énergétique du pays.
- La création de ports spécialisés pour renforcer la compétitivité du Maroc dans le transport maritime et la logistique portuaire.
Le Maroc s’est engagé dans une stratégie énergétique ambitieuse, mais le potentiel reste encore largement sous-exploité. L’économie circulaire (gestion des déchets, recyclage, énergies renouvelables) peut stimuler l’investissement local et générer de nombreux emplois verts.
L’AEI recommande :
- Le soutien aux projets de production d’énergies propres (solaire, éolien, biomasse) avec une libéralisation régulée du secteur.
- Le développement d’industries locales de recyclage et de valorisation des déchets, notamment via des coopératives et des entreprises spécialisées.
- L’encouragement à l’innovation dans la gestion de l’eau, avec des investissements dans le dessalement et la réutilisation des eaux usées.
- La mise en place d’incitations fiscales et de financements dédiés pour les entreprises développant des solutions écologiques.
Le numérique représente un secteur stratégique pour l’avenir du Maroc, qui doit devenir un pôle afro-atlantique en matière d’intelligence artificielle et de data sciences. L’AEI insiste sur la nécessité de :
- Renforcer l’écosystème de formation et d’innovation, avec des écoles spécialisées et des pôles technologiques régionaux.
- Attirer les talents marocains du monde entier, en offrant des conditions favorables aux entrepreneurs et ingénieurs spécialisés.
- Soutenir les startups Deep Tech, avec des incitations fiscales et un cadre réglementaire favorable à l’innovation.
- Encourager la digitalisation des services publics et privés, pour améliorer l’efficacité et l’accessibilité des services.
L’AEI souligne que ces quatre secteurs émergents offrent des opportunités uniques pour créer des milliers d’emplois qualifiés, durables et mieux rémunérés. L’État doit jouer un rôle moteur en mettant en place des incitations claires, des formations adaptées et des infrastructures modernes pour favoriser leur essor.
En capitalisant sur son attractivité géographique, ses ressources naturelles et son vivier de jeunes talents, le Maroc peut s’imposer comme un leader économique régional dans ces nouvelles filières stratégiques.