Un soutien espagnol irréversible à l’autonomie et 14 accords qui consolident l’intégration économique
La treizième Réunion de Haut Niveau (RAN) entre le Royaume du Maroc et le Royaume d’Espagne s’est achevée à Madrid sous la présidence du chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, et de son homologue espagnol, Pedro Sánchez. Une rencontre fondée sur les principes de transparence et de respect mutuel, couronnée par la publication d’une déclaration conjointe de 119 points et la signature de 14 accords de coopération couvrant des secteurs stratégiques. Ces résultats s’inscrivent dans la continuité du partenariat stratégique lancé avec la déclaration conjointe du 7 avril 2022.
Dans une déclaration accordée au journal “Oyone Sahara”, le cadre sahraoui Brahim Ould Errachid a livré une lecture analytique approfondie des conclusions du sommet, soulignant qu’il a dépassé le cadre classique de la coopération bilatérale pour inaugurer une phase d’intégration stratégique irréversible entre les deux pays.
Dans son analyse, Ould Errachid a insisté sur le fait que l’enjeu majeur de cette rencontre réside dans la consolidation et le renouvellement de la position espagnole concernant la question du Sahara marocain. Il a expliqué :
S’agissant des aspects économiques, Ould Errachid a indiqué que les 14 accords signés renforcent la coopération dans les secteurs d’avenir, notamment ceux qui soutiennent le développement des provinces du Sud. Il a ajouté :
« Nous sommes fiers que l’Espagne soit le premier partenaire commercial du Maroc et que les échanges aient atteint un niveau record de 22,693 milliards d’euros en 2024. Mais l’essentiel demeure la création d’une Haute Instance de Coopération Industrielle, appelée à transformer ces échanges en un véritable tissu d’intégration industrielle et productive au service de nos intérêts communs. »
Au sujet des énergies propres, Ibrahim Ould Errachid a déclaré :
« L’accord de coopération dans les domaines de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables ouvre une perspective exceptionnelle pour faire du Maroc et de l’Espagne une force régionale de premier plan dans l’énergie propre. Les provinces du Sud disposent, à ce titre, de tous les atouts pour devenir un pôle majeur pour ces projets structurants. »
Sur la question des infrastructures et de l’eau, il a ajouté :
« Nous saluons l’engagement de l’Espagne à financer les projets prioritaires, en particulier dans le domaine des infrastructures hydriques, comme le dessalement et les transferts de bassins. Ce dossier est essentiel pour faire face aux défis de la sécheresse et garantir la sécurité hydrique du Maroc dans son ensemble. »
Il a également souligné que le sommet n’a pas seulement porté sur la politique et l’économie, mais a aussi renforcé les aspects liés à la sécurité et à la stabilité régionales. Il a précisé :
« La coopération sécuritaire entre les deux pays est exemplaire, et le sommet a mis en avant son rôle dans la lutte contre le terrorisme et la traite des êtres humains. Le lancement d’une initiative conjointe sur la réponse aux menaces liées aux armes de destruction massive (CBRN) constitue un renforcement notable de la sécurité régionale. »
Concernant la Coupe du monde 2030 et la question migratoire, le cadre sahraoui a ajouté :
« L’examen des avancées dans l’organisation du Mondial 2030 renforce la confiance mutuelle et confirme que le partenariat maroco-espagnol dépasse aujourd’hui le cadre politique et économique pour englober les dimensions sociale, culturelle et sportive. L’Espagne a, par ailleurs, salué l’approche exemplaire du Maroc en matière de gestion migratoire. Les accords signés dans les domaines de la protection sociale et de la sécurité sociale témoignent d’une coopération qui bénéficie directement aux citoyens des deux pays. »
Ould Errachid a conclu sa déclaration au journal “Oyone Sahara” en affirmant que les résultats historiques du sommet de Madrid traduisent la volonté royale de bâtir des partenariats stratégiques solides, capables de servir les intérêts supérieurs du Maroc et de renforcer son rôle en tant qu’acteur central dans la stabilité de son environnement régional.
Dans une déclaration accordée au journal “Oyone Sahara”, le cadre sahraoui Brahim Ould Errachid a livré une lecture analytique approfondie des conclusions du sommet, soulignant qu’il a dépassé le cadre classique de la coopération bilatérale pour inaugurer une phase d’intégration stratégique irréversible entre les deux pays.
Dans son analyse, Ould Errachid a insisté sur le fait que l’enjeu majeur de cette rencontre réside dans la consolidation et le renouvellement de la position espagnole concernant la question du Sahara marocain. Il a expliqué :
« Le point le plus marquant et le plus déterminant de la déclaration conjointe est la réaffirmation explicite par l’Espagne de son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, qu’elle considère comme la solution la plus réaliste et la plus crédible dans le cadre des Nations unies. Cette position n’est plus une annonce ponctuelle : elle est désormais inscrite dans un ensemble d’accords et dans un processus de partenariat de long terme. En saluant la résolution 2797 du Conseil de sécurité, l’Espagne confirme que la stabilité de la région et la préservation de ses intérêts stratégiques passent nécessairement par l’appui à la position marocaine, ce qui constitue une victoire pour la diplomatie royale et pour sa vision pragmatique et réaliste. »
S’agissant des aspects économiques, Ould Errachid a indiqué que les 14 accords signés renforcent la coopération dans les secteurs d’avenir, notamment ceux qui soutiennent le développement des provinces du Sud. Il a ajouté :
« Nous sommes fiers que l’Espagne soit le premier partenaire commercial du Maroc et que les échanges aient atteint un niveau record de 22,693 milliards d’euros en 2024. Mais l’essentiel demeure la création d’une Haute Instance de Coopération Industrielle, appelée à transformer ces échanges en un véritable tissu d’intégration industrielle et productive au service de nos intérêts communs. »
Au sujet des énergies propres, Ibrahim Ould Errachid a déclaré :
« L’accord de coopération dans les domaines de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables ouvre une perspective exceptionnelle pour faire du Maroc et de l’Espagne une force régionale de premier plan dans l’énergie propre. Les provinces du Sud disposent, à ce titre, de tous les atouts pour devenir un pôle majeur pour ces projets structurants. »
Sur la question des infrastructures et de l’eau, il a ajouté :
« Nous saluons l’engagement de l’Espagne à financer les projets prioritaires, en particulier dans le domaine des infrastructures hydriques, comme le dessalement et les transferts de bassins. Ce dossier est essentiel pour faire face aux défis de la sécheresse et garantir la sécurité hydrique du Maroc dans son ensemble. »
Il a également souligné que le sommet n’a pas seulement porté sur la politique et l’économie, mais a aussi renforcé les aspects liés à la sécurité et à la stabilité régionales. Il a précisé :
« La coopération sécuritaire entre les deux pays est exemplaire, et le sommet a mis en avant son rôle dans la lutte contre le terrorisme et la traite des êtres humains. Le lancement d’une initiative conjointe sur la réponse aux menaces liées aux armes de destruction massive (CBRN) constitue un renforcement notable de la sécurité régionale. »
Concernant la Coupe du monde 2030 et la question migratoire, le cadre sahraoui a ajouté :
« L’examen des avancées dans l’organisation du Mondial 2030 renforce la confiance mutuelle et confirme que le partenariat maroco-espagnol dépasse aujourd’hui le cadre politique et économique pour englober les dimensions sociale, culturelle et sportive. L’Espagne a, par ailleurs, salué l’approche exemplaire du Maroc en matière de gestion migratoire. Les accords signés dans les domaines de la protection sociale et de la sécurité sociale témoignent d’une coopération qui bénéficie directement aux citoyens des deux pays. »
Ould Errachid a conclu sa déclaration au journal “Oyone Sahara” en affirmant que les résultats historiques du sommet de Madrid traduisent la volonté royale de bâtir des partenariats stratégiques solides, capables de servir les intérêts supérieurs du Maroc et de renforcer son rôle en tant qu’acteur central dans la stabilité de son environnement régional.