Rédigé par la rédaction
À cinq ans du coup d’envoi du Mondial 2030, Casablanca fait face à un défi aussi urgent qu’inattendu : le manque criant de toilettes publiques. Alors que la ville ambitionne d’accueillir plusieurs matchs, elle ne disposerait actuellement que de quelques dizaines d’unités réellement fonctionnelles pour plus de trois millions d’habitants. Un chiffre dérisoire face aux normes internationales.
Selon le Dr Abderrahim El Khouit, expert marocain en environnement basé au Canada, chaque ville hôte devra mettre en place entre 6.000 et 8.000 sanitaires, fixes ou mobiles, pour être prête à accueillir les foules attendues. « Il ne s’agit pas seulement de quantité, mais de qualité », insiste-t-il, en rappelant les exigences de l’OMS en matière de ventilation, d’hygiène, d’accessibilité et de gestion des eaux usées.
Un premier pas a été franchi avec l’annonce d’un plan pilote : 60 toilettes publiques vont être installées dans différents quartiers de Casablanca, pour un budget de 11,5 millions de dirhams. Gérées par la société Casablanca Baïa, elles seront gratuites, connectées à l’eau et à l’électricité, et équipées de dispositifs modernes – ventilation, détecteurs d’incendie, robinets infrarouges et miroirs.
Le projet, supervisé par Moulay Ahmed El Filali, vice-président du Conseil communal chargé de la propreté, devrait être étendu à 100 unités, en collaboration avec les élus locaux pour cibler les zones prioritaires. Mais pour l’expert El Khouit, l’effort reste bien en dessous des besoins réels. « Pour un événement mondial, avec plus de 600.000 visiteurs attendus par ville, il faut une réponse beaucoup plus ambitieuse », alerte-t-il.
L’enjeu est double : répondre à l’urgence sanitaire et démontrer que Casablanca est prête, non seulement sur le plan sportif, mais aussi en matière d’infrastructures urbaines de base. Le compte à rebours est lancé.
Selon le Dr Abderrahim El Khouit, expert marocain en environnement basé au Canada, chaque ville hôte devra mettre en place entre 6.000 et 8.000 sanitaires, fixes ou mobiles, pour être prête à accueillir les foules attendues. « Il ne s’agit pas seulement de quantité, mais de qualité », insiste-t-il, en rappelant les exigences de l’OMS en matière de ventilation, d’hygiène, d’accessibilité et de gestion des eaux usées.
Un premier pas a été franchi avec l’annonce d’un plan pilote : 60 toilettes publiques vont être installées dans différents quartiers de Casablanca, pour un budget de 11,5 millions de dirhams. Gérées par la société Casablanca Baïa, elles seront gratuites, connectées à l’eau et à l’électricité, et équipées de dispositifs modernes – ventilation, détecteurs d’incendie, robinets infrarouges et miroirs.
Le projet, supervisé par Moulay Ahmed El Filali, vice-président du Conseil communal chargé de la propreté, devrait être étendu à 100 unités, en collaboration avec les élus locaux pour cibler les zones prioritaires. Mais pour l’expert El Khouit, l’effort reste bien en dessous des besoins réels. « Pour un événement mondial, avec plus de 600.000 visiteurs attendus par ville, il faut une réponse beaucoup plus ambitieuse », alerte-t-il.
L’enjeu est double : répondre à l’urgence sanitaire et démontrer que Casablanca est prête, non seulement sur le plan sportif, mais aussi en matière d’infrastructures urbaines de base. Le compte à rebours est lancé.