Selon le récit de l’accusation, le prévenu a demandé à un ami — qui deviendra la victime — de lui prêter son téléphone afin de joindre sa sœur, restée injoignable via WhatsApp. En saisissant l’appareil, l’homme aurait vu apparaître sur Truecaller l’appellation “MY LOVE” associée au numéro de la sœur. Persuadé que son ami entretenait une relation sentimentale avec celle-ci, il aurait alors perdu son sang-froid et porté des coups à la victime, occasionnant une fracture du bras, attestée médicalement.
Saisi de la plainte déposée par la victime, le parquet a poursuivi l’auteur des faits en état d’arrestation pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité. À l’issue des débats, le tribunal a retenu la culpabilité et prononcé une peine de cinq mois de prison ferme, considérant la gravité des blessures et le caractère disproportionné de la réaction.
Des informations obtenues après le verdict de première instance indiquent que la victime a finalement renoncé à sa plainte devant la cour d’appel. Il appartiendra désormais à la juridiction d’appel d’apprécier l’impact juridique de ce désistement sur la peine, celle-ci restant, en matière pénale, laissée à la souveraine appréciation du juge.
Cette affaire illustre les dérives possibles des quiproquos numériques et rappelle la nécessité de la prudence avant toute conclusion hâtive fondée sur des applications tierces. Elle relance par ailleurs le débat sur la responsabilisation des usagers dans l’écosystème digital.
Saisi de la plainte déposée par la victime, le parquet a poursuivi l’auteur des faits en état d’arrestation pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité. À l’issue des débats, le tribunal a retenu la culpabilité et prononcé une peine de cinq mois de prison ferme, considérant la gravité des blessures et le caractère disproportionné de la réaction.
Des informations obtenues après le verdict de première instance indiquent que la victime a finalement renoncé à sa plainte devant la cour d’appel. Il appartiendra désormais à la juridiction d’appel d’apprécier l’impact juridique de ce désistement sur la peine, celle-ci restant, en matière pénale, laissée à la souveraine appréciation du juge.
Cette affaire illustre les dérives possibles des quiproquos numériques et rappelle la nécessité de la prudence avant toute conclusion hâtive fondée sur des applications tierces. Elle relance par ailleurs le débat sur la responsabilisation des usagers dans l’écosystème digital.


