Certes, je ne l’ai pas beaucoup côtoyé. Il appartenait à une génération antérieure à la mienne, celle de mon père. Mais son nom, sa stature morale, et la trace qu’il a laissée parmi les siens résonnent encore avec force et respect.
Si Mohamed Benjelloun, c’était d’abord un militant de terrain. Un homme qui a gravi les échelons du combat syndical avec constance et mérite, jusqu’à devenir secrétaire général de l’UGTM, non pas par compromis, ni par bruit, mais par la force de son engagement et l’estime naturelle de ses pairs. Il ne recherchait ni les projecteurs ni les caméras. C’était un homme engagé, mais discret. Présent, mais jamais bruyant.
Tous ceux qui l’ont connu ou travaillé à ses côtés témoignent de la même chose : un homme profondément gentil, d’une rare disponibilité, mais aussi d’une détermination calme qui forçait le respect. Il ne haussait pas la voix, il élevait le débat. Il ne s’imposait pas, il rassemblait. Dans le monde parfois rugueux du militantisme, il était cette voix sereine mais ferme, ce visage humain d’un engagement sincère et constant.
Il faut aussi rappeler son attachement indéfectible à la cause palestinienne, qu’il a toujours défendue avec conviction, loin des slogans passagers. Pour lui, la Palestine n’était pas une posture, mais un combat de dignité, de justice et de fidélité aux principes. Il portait cette cause dans tous les espaces où sa voix pouvait peser, avec la même sobriété qui faisait sa force.
Aujourd’hui, en saluant sa mémoire, nous rendons hommage à une génération d’hommes droits, qui ont fait le choix du service collectif sans chercher la lumière.
Qu’Allah l’accueille en Sa miséricorde infinie.
إنا لله وإنا إليه راجعون.
Si Mohamed Benjelloun, c’était d’abord un militant de terrain. Un homme qui a gravi les échelons du combat syndical avec constance et mérite, jusqu’à devenir secrétaire général de l’UGTM, non pas par compromis, ni par bruit, mais par la force de son engagement et l’estime naturelle de ses pairs. Il ne recherchait ni les projecteurs ni les caméras. C’était un homme engagé, mais discret. Présent, mais jamais bruyant.
Tous ceux qui l’ont connu ou travaillé à ses côtés témoignent de la même chose : un homme profondément gentil, d’une rare disponibilité, mais aussi d’une détermination calme qui forçait le respect. Il ne haussait pas la voix, il élevait le débat. Il ne s’imposait pas, il rassemblait. Dans le monde parfois rugueux du militantisme, il était cette voix sereine mais ferme, ce visage humain d’un engagement sincère et constant.
Il faut aussi rappeler son attachement indéfectible à la cause palestinienne, qu’il a toujours défendue avec conviction, loin des slogans passagers. Pour lui, la Palestine n’était pas une posture, mais un combat de dignité, de justice et de fidélité aux principes. Il portait cette cause dans tous les espaces où sa voix pouvait peser, avec la même sobriété qui faisait sa force.
Aujourd’hui, en saluant sa mémoire, nous rendons hommage à une génération d’hommes droits, qui ont fait le choix du service collectif sans chercher la lumière.
Qu’Allah l’accueille en Sa miséricorde infinie.
إنا لله وإنا إليه راجعون.