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Je préfère mille fois le projet de vacances que les vacances elles-mêmes ces créatures indomptables, imprévisibles, souvent trop chaudes, parfois trop mouillées, parfois peuplées d’enfants collants ou d’adultes bruyants, et toujours, toujours tragiquement éphémères.
Car voyez-vous, dans le projet, tout est encore possible. Tout est parfait. Tout est propre. La valise n’a pas encore explosé, les billets ne sont pas encore perdus, et votre humeur est aussi fraîche qu’un mojito à l’ombre d’un palmier que vous n’avez pas encore vu. Dans le projet, vous êtes encore mince, bronzé, et ponctuel. Vous vous voyez déjà debout à six heures du matin pour faire du yoga face à la mer, quand en réalité, vous n’ouvrirez un œil qu’à midi avec un mal de tête venu de Saturne et des miettes de chips sur le nombril.
Le projet, c’est l’utopie en sandalettes : on fantasme sur l’hôtel avec vue, les couchers de soleil Instagrammables, les randos mystiques à flanc de falaise. On planifie les tenues, on imagine des lectures profondes sur la plage, on se prend pour un mélange de Virginia Woolf et d’Indiana Jones. On rêve d’un hammam suivi d’un jus de mangue à la cardamome, de conversations brillantes avec des inconnus aussi beaux qu’érudits. Ah ! Douce illusion.
Mais les moments réels de vacances ? Ce sont souvent des débats absurdes sur “on mange où ce soir ?”, des coups de soleil en forme de sandale, des moustiques qui vous préfèrent aux autres. Ce sont les toilettes publiques, les horaires de check-out absurdes, les enfants qui pleurent dans le train climatisé comme un frigo turc. Le sable dans le slip, le téléphone dans l’eau, le portefeuille dans le taxi.
Et après les vacances ? Ne m’en parlez pas. Ce sont des semaines de déni existentiel, à errer tel un zombie devant sa boîte mail. C’est le retour au bureau avec des collègues qui vous disent « T’as bonne mine ! » alors que vous souffrez d’une dépression post-océanique. C’est la lessive en quatre cycles, les valises qu’on ne vide jamais tout à fait, et cette question terrible : « On y retourne quand ? »
Alors oui, je le crie haut et fort, le cœur rempli d’utopie : je préfère l’idée des vacances ! Le fantasme de la détente. L’illusion bien ficelée. Le teaser de ma vie tropicale rêvée. Les vacances en théorie, en wishlist, en tableau Pinterest.
Car tant que les vacances n’ont pas encore eu lieu… elles sont parfaites.
Car voyez-vous, dans le projet, tout est encore possible. Tout est parfait. Tout est propre. La valise n’a pas encore explosé, les billets ne sont pas encore perdus, et votre humeur est aussi fraîche qu’un mojito à l’ombre d’un palmier que vous n’avez pas encore vu. Dans le projet, vous êtes encore mince, bronzé, et ponctuel. Vous vous voyez déjà debout à six heures du matin pour faire du yoga face à la mer, quand en réalité, vous n’ouvrirez un œil qu’à midi avec un mal de tête venu de Saturne et des miettes de chips sur le nombril.
Le projet, c’est l’utopie en sandalettes : on fantasme sur l’hôtel avec vue, les couchers de soleil Instagrammables, les randos mystiques à flanc de falaise. On planifie les tenues, on imagine des lectures profondes sur la plage, on se prend pour un mélange de Virginia Woolf et d’Indiana Jones. On rêve d’un hammam suivi d’un jus de mangue à la cardamome, de conversations brillantes avec des inconnus aussi beaux qu’érudits. Ah ! Douce illusion.
Mais les moments réels de vacances ? Ce sont souvent des débats absurdes sur “on mange où ce soir ?”, des coups de soleil en forme de sandale, des moustiques qui vous préfèrent aux autres. Ce sont les toilettes publiques, les horaires de check-out absurdes, les enfants qui pleurent dans le train climatisé comme un frigo turc. Le sable dans le slip, le téléphone dans l’eau, le portefeuille dans le taxi.
Et après les vacances ? Ne m’en parlez pas. Ce sont des semaines de déni existentiel, à errer tel un zombie devant sa boîte mail. C’est le retour au bureau avec des collègues qui vous disent « T’as bonne mine ! » alors que vous souffrez d’une dépression post-océanique. C’est la lessive en quatre cycles, les valises qu’on ne vide jamais tout à fait, et cette question terrible : « On y retourne quand ? »
Alors oui, je le crie haut et fort, le cœur rempli d’utopie : je préfère l’idée des vacances ! Le fantasme de la détente. L’illusion bien ficelée. Le teaser de ma vie tropicale rêvée. Les vacances en théorie, en wishlist, en tableau Pinterest.
Car tant que les vacances n’ont pas encore eu lieu… elles sont parfaites.