Une gouvernance d’inspiration royale et enracinée dans la Constitution de 2011 : Vers un modèle marocain renouvelé
Dans un monde où la gouvernance globale est en crise, le Maroc tente une voie originale. Le rapport stratégique 2024-2025 de l’IRES met en lumière un modèle marocain singulier, articulé autour d’une vision royale volontariste, d’un ancrage constitutionnel fort, et d’une volonté de transformation structurelle. Mais que vaut ce modèle face aux défis de la société marocaine et aux turbulences internationales ?
Le rapport souligne que la gouvernance au Maroc repose sur une doctrine qui s’inspire directement de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette vision se veut à la fois stratégique, pragmatique et humaine. Elle accorde une place centrale au citoyen, à la solidarité nationale, à la justice sociale et à la durabilité.
C’est une gouvernance qui cherche à allier efficacité économique et valeurs morales, tradition et modernité, autorité de l’État et participation citoyenne. Elle se traduit par des projets structurants (infrastructures, hubs, nouvelles régions), par des politiques sociales ambitieuses (RAMED, INDH), et par des réformes institutionnelles progressives (justice, régionalisation avancée, dialogue social).
La Constitution marocaine de 2011 consacre de manière explicite la bonne gouvernance comme pilier de l’action publique. Elle impose la reddition des comptes, la transparence, l’accès à l’information, et la participation. Mais au-delà des principes, le défi reste celui de l’application concrète.
Le rapport reconnaît que malgré les avancées, des obstacles subsistent : lenteur administrative, fragmentation des politiques publiques, manque de coordination entre institutions, faible culture de l’évaluation… Autant de freins à l’efficacité du modèle.
Une ambition d’avant-garde à l’échelle mondiale
Ce qui distingue le Maroc, selon l’IRES, c’est aussi sa posture internationale. Le Royaume défend une doctrine singulière en matière de gouvernance mondiale, fondée sur le multilatéralisme, la coopération Sud-Sud, et la planétarisation éthique des enjeux.
Le Maroc se positionne ainsi comme un pont géopolitique entre l’Afrique, l’Europe et le monde arabe. Sa diplomatie s’appuie sur une gouvernance de la modération, de la stabilité, et de la prospective. Il défend une vision où la diversité n’est pas un risque, mais une ressource.
Le rapport conclut sur une note d’espoir : pour faire face aux crises du siècle (écologie, migration, IA, fracture sociale), le Maroc devra approfondir son modèle, notamment en renforçant la participation locale, l’innovation institutionnelle, et l’évaluation indépendante. Le modèle marocain pourrait alors devenir non seulement singulier, mais aussi inspirant à l’échelle globale.
Le rapport souligne que la gouvernance au Maroc repose sur une doctrine qui s’inspire directement de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette vision se veut à la fois stratégique, pragmatique et humaine. Elle accorde une place centrale au citoyen, à la solidarité nationale, à la justice sociale et à la durabilité.
C’est une gouvernance qui cherche à allier efficacité économique et valeurs morales, tradition et modernité, autorité de l’État et participation citoyenne. Elle se traduit par des projets structurants (infrastructures, hubs, nouvelles régions), par des politiques sociales ambitieuses (RAMED, INDH), et par des réformes institutionnelles progressives (justice, régionalisation avancée, dialogue social).
La Constitution marocaine de 2011 consacre de manière explicite la bonne gouvernance comme pilier de l’action publique. Elle impose la reddition des comptes, la transparence, l’accès à l’information, et la participation. Mais au-delà des principes, le défi reste celui de l’application concrète.
Le rapport reconnaît que malgré les avancées, des obstacles subsistent : lenteur administrative, fragmentation des politiques publiques, manque de coordination entre institutions, faible culture de l’évaluation… Autant de freins à l’efficacité du modèle.
Une ambition d’avant-garde à l’échelle mondiale
Ce qui distingue le Maroc, selon l’IRES, c’est aussi sa posture internationale. Le Royaume défend une doctrine singulière en matière de gouvernance mondiale, fondée sur le multilatéralisme, la coopération Sud-Sud, et la planétarisation éthique des enjeux.
Le Maroc se positionne ainsi comme un pont géopolitique entre l’Afrique, l’Europe et le monde arabe. Sa diplomatie s’appuie sur une gouvernance de la modération, de la stabilité, et de la prospective. Il défend une vision où la diversité n’est pas un risque, mais une ressource.
Le rapport conclut sur une note d’espoir : pour faire face aux crises du siècle (écologie, migration, IA, fracture sociale), le Maroc devra approfondir son modèle, notamment en renforçant la participation locale, l’innovation institutionnelle, et l’évaluation indépendante. Le modèle marocain pourrait alors devenir non seulement singulier, mais aussi inspirant à l’échelle globale.
Mais un modèle singulier est-il forcément un modèle efficient ?
Derrière la rhétorique de l’exception marocaine, certains y voient une gouvernance trop centralisée, dépendante de la verticalité du pouvoir, et parfois déconnectée du terrain. La lenteur des réformes, les disparités territoriales, et l’absence de contre-pouvoirs solides posent question. Et si ce modèle était plus narratif que transformateur ? Singulier, oui. Suffisant, pas encore.