L’Angleterre transforme l'Europe en… supermarché ?
À un mois de la clôture du mercato estival, le constat est brutal : les clubs anglais ont décidé de jouer dans une autre cour. Ils ne comptent plus, ils ne négocient plus, ils achètent. Avec 1,87 milliard d'euros déjà engloutis par les vingt formations de Premier League, l'Angleterre égale à elle seule les dépenses cumulées des quatre autres grands championnats européens. Un chiffre qui donne le vertige et transforme le reste de l'Europe en gigantesque centre commercial à ciel ouvert.
Quand Liverpool joue les nouveaux riches
Les Reds ont totalement perdu la raison et c’est tant mieux pour le spectacle. Avec 308 millions d’euros investis, ils pulvérisent tous les records comme s’ils collectionnaient les cartes Panini. Florian Wirtz arraché au Bayer Leverkusen pour 125 millions ? Une paille. Hugo Ekitike débarqué de l’Eintracht Francfort pour 95 millions ? Un investissement de bon père de famille.
Arsenal joue dans la même cour avec 223 millions, s’offrant Viktor Gyökeres comme on s’achète une voiture de luxe et Martin Zubimendi pour colmater les brèches. Chelsea, fidèle à ses habitudes de grand dépensier, aligne 243 millions sur sept joueurs.
L’image la plus saisissante ? Sunderland, tout juste promu, qui claque 116 millions d’un revers de main, soit plus que les mastodontes du Real ou du Bayern. Les temps changent, décidément.
Les pétrodollars s’invitent à la fête
L’autre invité surprise de ce mercato fou ? L’Arabie saoudite, qui continue de jouer les trouble-fêtes. Al-Qadsiah débarque dans le top 20 avec 103 millions d’euros et s’offre le luxe de débaucher Mateo Retegui, meilleur buteur de Serie A, pour 68 millions.
Neom emboîte le pas avec Nathan Zézé dans le viseur pour 20 millions tandis qu’Al-Nassr décide de hijacker le deal entre Chelsea et Benfica pour s’attacher les services de João Félix pour environ 50 millions.
Le royaume saoudien confirme qu’il n’est plus seulement un exil doré pour fins de carrière mais bien un acteur crédible du marché des transferts.
Neom emboîte le pas avec Nathan Zézé dans le viseur pour 20 millions tandis qu’Al-Nassr décide de hijacker le deal entre Chelsea et Benfica pour s’attacher les services de João Félix pour environ 50 millions.
Le royaume saoudien confirme qu’il n’est plus seulement un exil doré pour fins de carrière mais bien un acteur crédible du marché des transferts.
La Liga refuse de baisser les bras
Pendant que l’Angleterre fait du shopping compulsif, l’Espagne joue les équilibristes avec panache. L’Atlético de Madrid orchestre une révolution silencieuse : huit recrues au compteur, dont l’électrisant Álex Baena, arraché à Villarreal, et la pépite argentine Thiago Almada. Diego Simeone reconstruit son armada pièce par pièce.
En face, le Real Madrid joue les horlogers suisses. Pas de folies mais une précision chirurgicale pour boucher les trous béants de sa défense. Dean Huijsen, Trent Alexander-Arnold qui nous ont régalés en Coupe du monde, Álvaro Carreras en provenance de Benfica... Chaque transfert répond à un besoin précis.
Le Barça, lui, cultive l’art du paradoxe. Champion en titre avec un effectif déjà garni, comment faire encore mieux ? En récupérant Marcus Rashford, ancien prodige de Manchester United qui semblait promis aux plus grandes heures avant de s’enliser à Old Trafford. Une seconde chance catalane qui pourrait bien redistribuer les cartes en Liga.
En face, le Real Madrid joue les horlogers suisses. Pas de folies mais une précision chirurgicale pour boucher les trous béants de sa défense. Dean Huijsen, Trent Alexander-Arnold qui nous ont régalés en Coupe du monde, Álvaro Carreras en provenance de Benfica... Chaque transfert répond à un besoin précis.
Le Barça, lui, cultive l’art du paradoxe. Champion en titre avec un effectif déjà garni, comment faire encore mieux ? En récupérant Marcus Rashford, ancien prodige de Manchester United qui semblait promis aux plus grandes heures avant de s’enliser à Old Trafford. Une seconde chance catalane qui pourrait bien redistribuer les cartes en Liga.
Une hégémonie inquiétante
Cette domination financière pose des questions fondamentales sur l’avenir du football européen. Avec des droits TV frôlant les quatre milliards d’euros, le championnat anglais transforme progressivement les autres ligues en viviers de talents.
La Premier League règne en maître absolu sur le marché des transferts et creuse chaque jour un peu plus l’écart avec ses concurrents européens. Une tendance qui interroge sur l’équilibre futur du football continental et qui promet une saison européenne où les rapports de force pourraient bien être redessinés.
La Premier League règne en maître absolu sur le marché des transferts et creuse chaque jour un peu plus l’écart avec ses concurrents européens. Une tendance qui interroge sur l’équilibre futur du football continental et qui promet une saison européenne où les rapports de force pourraient bien être redessinés.
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Par Kamal El Hassane, journaliste stagiaire à LODJ Média