Presse japonaise contre IA : Usage non autorisé d’articles
Les éditeurs affirment que Perplexity aurait copié et stocké des articles directement depuis leurs serveurs malgré des barrières techniques mises en place pour bloquer ce type d’aspiration, alors qu’en moyenne seule une fraction des robots d’IA contournerait ces protections selon des études sectorielles. Ils soutiennent aussi que certains résumés générés attribueraient à tort des informations erronées à leurs journaux, portant atteinte à leur réputation et à la confiance des lecteurs.
La procédure intervient alors que d’autres médias japonais, dont Yomiuri, auraient déjà enclenché des démarches similaires, accentuant la pression sur les acteurs de l’IA générative. Perplexity, qui cherche à accélérer sa percée face à des concurrents comme OpenAI, multiplie les initiatives stratégiques; cette offensive judiciaire pourrait compliquer sa trajectoire et nourrir le débat mondial sur l’accès aux corpus journalistiques.
Le dossier s’ajoute à une contre‑offensive mondiale: aux États‑Unis, New York Times, Forbes ou Dow Jones contestent la captation d’audience; la BBC a sommé Perplexity de cesser d’utiliser ses archives. En parallèle, des accords de licence émergent en Europe entre éditeurs et laboratoires d’IA, certains cherchent à monétiser l’entraînement algorithmique pour limiter l’érosion des revenus.
Pour Nikkei et Asahi, laisser prospérer le modèle reviendrait à subventionner des services qui siphonnent trafic et abonnés. Leur démarche relance l’idée d’un « pay per crawl » facturant l’indexation. Le cas japonais teste jusqu’où l’IA peut puiser dans la presse sans partage de valeur.
La procédure intervient alors que d’autres médias japonais, dont Yomiuri, auraient déjà enclenché des démarches similaires, accentuant la pression sur les acteurs de l’IA générative. Perplexity, qui cherche à accélérer sa percée face à des concurrents comme OpenAI, multiplie les initiatives stratégiques; cette offensive judiciaire pourrait compliquer sa trajectoire et nourrir le débat mondial sur l’accès aux corpus journalistiques.
Le dossier s’ajoute à une contre‑offensive mondiale: aux États‑Unis, New York Times, Forbes ou Dow Jones contestent la captation d’audience; la BBC a sommé Perplexity de cesser d’utiliser ses archives. En parallèle, des accords de licence émergent en Europe entre éditeurs et laboratoires d’IA, certains cherchent à monétiser l’entraînement algorithmique pour limiter l’érosion des revenus.
Pour Nikkei et Asahi, laisser prospérer le modèle reviendrait à subventionner des services qui siphonnent trafic et abonnés. Leur démarche relance l’idée d’un « pay per crawl » facturant l’indexation. Le cas japonais teste jusqu’où l’IA peut puiser dans la presse sans partage de valeur.


