Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Chaque soir revient la même histoire,
Un rituel, un doux cauchemar,
Que va-t-on mettre sur la table ?
Un festin ou un plat minable ?
Les assiettes vides nous regardent,
Comme un silence qui nous accarde,
On a mille choix, mais pas d’envie,
On se perd dans la frénésie.
On cherche un goût, un souvenir,
Un peu d’amour à faire cuire,
Mais le temps court, et nous aussi,
Alors on zappe, on oublie…
On dîne quoi ce soir ?
Un repas d'espoir ou un plat sans histoire ?
On dîne quoi ce soir ?
Un moment à deux ou chacun dans son noir ?
Avant, la cuisine était un chant,
Des mains qui pétrissent patiemment,
Un feu qui danse, un plat qui mijote,
Aujourd’hui, c’est clic, et ça sursaute…
On ouvrait le four comme un trésor,
Le pain doré sentait le port,
Les épices chantaient les voyages,
Aujourd’hui, tout va trop vite, hélas…
On veut du goût, mais sans attendre,
On veut du vrai, mais sans s’étendre,
On oublie qu’un repas se tisse,
Dans le partage et les délices…
On dîne quoi ce soir ?
Un festin d’amour ou juste un hasard ?
On dîne quoi ce soir ?
Un instant qui brille ou qu’on laisse filer tard ?
Peut-être qu’on a tout perdu,
Les plats d’hier, le temps suspendu,
Les histoires qu’on se racontait,
Les rires dans la soupe renversée…
Et si ce soir, on prenait le temps,
Un plat modeste, mais fait lentement,
Les yeux dans les yeux, loin des écrans,
Juste un repas… qui a du sens.
On dîne quoi ce soir ?
Un plat tout fait ou un bout de mémoire ?
On dîne quoi ce soir ?
Un amour servi ou du vide à se boire ?
Ce soir… si on dînait… vraiment ?
Un rituel, un doux cauchemar,
Que va-t-on mettre sur la table ?
Un festin ou un plat minable ?
Les assiettes vides nous regardent,
Comme un silence qui nous accarde,
On a mille choix, mais pas d’envie,
On se perd dans la frénésie.
On cherche un goût, un souvenir,
Un peu d’amour à faire cuire,
Mais le temps court, et nous aussi,
Alors on zappe, on oublie…
On dîne quoi ce soir ?
Un repas d'espoir ou un plat sans histoire ?
On dîne quoi ce soir ?
Un moment à deux ou chacun dans son noir ?
Avant, la cuisine était un chant,
Des mains qui pétrissent patiemment,
Un feu qui danse, un plat qui mijote,
Aujourd’hui, c’est clic, et ça sursaute…
On ouvrait le four comme un trésor,
Le pain doré sentait le port,
Les épices chantaient les voyages,
Aujourd’hui, tout va trop vite, hélas…
On veut du goût, mais sans attendre,
On veut du vrai, mais sans s’étendre,
On oublie qu’un repas se tisse,
Dans le partage et les délices…
On dîne quoi ce soir ?
Un festin d’amour ou juste un hasard ?
On dîne quoi ce soir ?
Un instant qui brille ou qu’on laisse filer tard ?
Peut-être qu’on a tout perdu,
Les plats d’hier, le temps suspendu,
Les histoires qu’on se racontait,
Les rires dans la soupe renversée…
Et si ce soir, on prenait le temps,
Un plat modeste, mais fait lentement,
Les yeux dans les yeux, loin des écrans,
Juste un repas… qui a du sens.
On dîne quoi ce soir ?
Un plat tout fait ou un bout de mémoire ?
On dîne quoi ce soir ?
Un amour servi ou du vide à se boire ?
Ce soir… si on dînait… vraiment ?
Chaque soir, la même question revient : « On dîne quoi ce soir ? »
Derrière cette banalité se cache un dilemme moderne : entre manque de temps, fatigue et surcharge de choix, le repas perd son âme. Autrefois, la cuisine était un rituel, un moment de partage où les saveurs racontaient des histoires. Aujourd’hui, on privilégie la rapidité, on mange sans conscience, souvent face à un écran. Le texte évoque cette nostalgie d’un temps où le repas était un lien, une mémoire vivante. Il invite à ralentir, à redécouvrir le plaisir de cuisiner et de savourer ensemble, loin des automatismes. Entre poésie et mélancolie, la chanson pose une question plus profonde : veut-on un simple plat ou un moment de vie ? Et si, au lieu de subir cette question du soir, on choisissait d’y répondre avec amour et intention ?