Par Abdelghani El Arrasse
En ce 1er mai 2025, la fête du travail s’est tenue dans un climat de morosité généralisée. Pour beaucoup de Marocains, l’heure n’est pas à la célébration, mais au constat amer d’un quotidien de plus en plus difficile.
Certes, le dialogue social a permis quelques avancées, notamment l’augmentation du SMIG dans la fonction publique à 4 500 dirhams. Mais cette mesure, bien qu’attendue, reste insuffisante face à l’ampleur des besoins. Et surtout, elle a laissé de côté une frange vulnérable de la population : les retraités. Oubliés des récentes décisions, leurs pensions n’ont connu aucune revalorisation, alors même qu’elles sont durement affectées par l’inflation. Une injustice criante qui fragilise davantage des milliers de foyers.
Dans ce contexte, la confiance des ménages reste en hibernation. Selon le HCP, 80 % des Marocains estiment que le moment est inadapté pour l’achat de biens durables, preuve d’un pouvoir d’achat sous pression et d’un moral en berne. La consommation intérieure ralentit, et l’incertitude gagne du terrain.
Le chômage, en particulier chez les jeunes et les diplômés, continue de miner l’espoir. Faute de perspectives, beaucoup se résignent à intégrer le secteur informel, sans droits ni sécurité. Et pendant ce temps, les prix ne cessent de grimper, affectant le panier de la ménagère comme le coût du logement, du transport ou de la santé.
Face à cette réalité, les appels syndicaux à la justice sociale et à la dignité prennent tout leur sens. Le pays a besoin de mesures fortes, équitables et inclusives. Redonner espoir, c’est créer des emplois décents, protéger le pouvoir d’achat, revaloriser les pensions de retraite, et faire du dialogue social un véritable moteur de transformation.
Ce 1er mai ne doit pas être un simple rituel. Il doit être un signal d’alarme, un moment de lucidité, et surtout une invitation à agir. Pour que le printemps social cesse d’être une promesse lointaine et devienne enfin une réalité partagée.
Rédigé par Abdelghani El Arrasse
Certes, le dialogue social a permis quelques avancées, notamment l’augmentation du SMIG dans la fonction publique à 4 500 dirhams. Mais cette mesure, bien qu’attendue, reste insuffisante face à l’ampleur des besoins. Et surtout, elle a laissé de côté une frange vulnérable de la population : les retraités. Oubliés des récentes décisions, leurs pensions n’ont connu aucune revalorisation, alors même qu’elles sont durement affectées par l’inflation. Une injustice criante qui fragilise davantage des milliers de foyers.
Dans ce contexte, la confiance des ménages reste en hibernation. Selon le HCP, 80 % des Marocains estiment que le moment est inadapté pour l’achat de biens durables, preuve d’un pouvoir d’achat sous pression et d’un moral en berne. La consommation intérieure ralentit, et l’incertitude gagne du terrain.
Le chômage, en particulier chez les jeunes et les diplômés, continue de miner l’espoir. Faute de perspectives, beaucoup se résignent à intégrer le secteur informel, sans droits ni sécurité. Et pendant ce temps, les prix ne cessent de grimper, affectant le panier de la ménagère comme le coût du logement, du transport ou de la santé.
Face à cette réalité, les appels syndicaux à la justice sociale et à la dignité prennent tout leur sens. Le pays a besoin de mesures fortes, équitables et inclusives. Redonner espoir, c’est créer des emplois décents, protéger le pouvoir d’achat, revaloriser les pensions de retraite, et faire du dialogue social un véritable moteur de transformation.
Ce 1er mai ne doit pas être un simple rituel. Il doit être un signal d’alarme, un moment de lucidité, et surtout une invitation à agir. Pour que le printemps social cesse d’être une promesse lointaine et devienne enfin une réalité partagée.
Rédigé par Abdelghani El Arrasse