Avec « Hype », YouTube mise sur ses communautés pour révéler de nouveaux talents
L’idée centrale : permettre aux spectateurs d’exprimer un soutien actif supplémentaire. Chaque utilisateur peut « hyper » jusqu’à trois vidéos par semaine, à condition qu’elles aient été mises en ligne depuis moins de sept jours. Chaque hype attribue des points et alimente un classement hebdomadaire des contenus les plus soutenus, consultable dans une section dédiée.
Pour rééquilibrer les chances, un coefficient multiplicateur favorise les petites chaînes : plus la base d’abonnés est réduite, plus l’impact d’un soutien unique augmente. Ce mécanisme vise à éviter que la fonctionnalité ne se transforme en chambre d’écho des acteurs déjà dominants, un reproche récurrent adressé aux systèmes de recommandation automatisés.
Lors des expérimentations menées au Brésil, en Turquie et à Taïwan en 2024, YouTube revendique plus de cinq millions de soutiens en quatre semaines, répartis sur plus de 50 000 chaînes. Les 18‑24 ans, particulièrement engagés, auraient représenté près d’un tiers des participants, signe que la plateforme active un levier générationnel stratégique.
Côté interface, un bouton dédié apparaît sous les vidéos éligibles, voisin du like classique. Les œuvres mises en avant arborent un badge « Hyped » et un filtre permet de n’afficher que ce flux. Les fans peuvent par ailleurs décrocher une distinction mensuelle « Hype Star » valorisant leur régularité de soutien.
Reste à observer si Hype générera désormais une découverte ou s’il encouragera des dynamiques opportunistes (campagnes coordonnées, inflation de soutien). La plateforme promet des garde‑fous. En renforçant la dimension participative, la plateforme cherche à ancrer la fidélisation des publics dans une logique de co‑curation.
Pour rééquilibrer les chances, un coefficient multiplicateur favorise les petites chaînes : plus la base d’abonnés est réduite, plus l’impact d’un soutien unique augmente. Ce mécanisme vise à éviter que la fonctionnalité ne se transforme en chambre d’écho des acteurs déjà dominants, un reproche récurrent adressé aux systèmes de recommandation automatisés.
Lors des expérimentations menées au Brésil, en Turquie et à Taïwan en 2024, YouTube revendique plus de cinq millions de soutiens en quatre semaines, répartis sur plus de 50 000 chaînes. Les 18‑24 ans, particulièrement engagés, auraient représenté près d’un tiers des participants, signe que la plateforme active un levier générationnel stratégique.
Côté interface, un bouton dédié apparaît sous les vidéos éligibles, voisin du like classique. Les œuvres mises en avant arborent un badge « Hyped » et un filtre permet de n’afficher que ce flux. Les fans peuvent par ailleurs décrocher une distinction mensuelle « Hype Star » valorisant leur régularité de soutien.
Reste à observer si Hype générera désormais une découverte ou s’il encouragera des dynamiques opportunistes (campagnes coordonnées, inflation de soutien). La plateforme promet des garde‑fous. En renforçant la dimension participative, la plateforme cherche à ancrer la fidélisation des publics dans une logique de co‑curation.


