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🎵 BASsidi… BASsidi… raconte-moi ta fumée…


BASsidi… BASsidi… raconte-moi tes voyages,
Dans ta fumée… j’lis des cartes sans rivage.



Poème, version musicale, à écouter en musique de Adnane Benchakroun


Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun

🎵 BASsidi… BASsidi… raconte-moi ta fumée…
Au bout du banc… vieux monsieur moustachu,
Pipe au bec… des rêves par-dessus.

Il souffle un rond… puis deux… puis un escargot,
Qui grimpe au ciel… lentement, comme un héros.

La fumée danse… robe argentée,
Elle fait révérence… puis vient s’évaporer.

Elle devient dragon… vélo sans pédale,
Et redevient brume… douce sentimentale.

Les passants croient voir… îles chocolat,
Mais c’est du tabac… qui joue l’opéra.

Le vieux sourit… parle aux nuages,
Complices discrets… de tous ses naufrages.

La fumée s’étire… rivière de coton,
Et file au vent… comme un long mirliton.

Elle prend parfois… la forme d’question,
Puis s’efface vite… sans donner d’réponse.

Un rayon perce… au travers des ronds,
Tout devient théâtre… sur ciel marron.

La pipe crépite… l’instant paresse,
Chaque bouffée pèse… un gramme tendresse.

On croirait qu’elle veut… écrire un roman,
Mais ses mots s’envolent… avant vingt ans.

Et quand la pipe s’éteint… monde plus petit,
Il manque un rêve… en fin d’après-midi.

​Le poème raconte, sur un ton poétique et légèrement délirant, l’univers onirique créé par la fumée de pipe d’un grand-père, « BASsidi ».

🎵 BASsidi… BASsidi… raconte-moi ta fumée…
Assis sur un banc, il tire tranquillement sur sa pipe, et chaque bouffée donne naissance à des volutes aux formes changeantes : escargot, dragon, vélo, îles en chocolat… La fumée devient tour à tour danseuse, peintre, question sans réponse, rivière de coton ou décor de théâtre. Les passants y voient des mirages, mais seul BASsidi connaît les secrets que ces nuages portent. Elle est messagère d’histoires jamais racontées, de tendresse suspendue et de rêves fugaces.

Entre deux bouffées, le temps semble ralentir, baigné dans une ambiance douce et nostalgique. Mais lorsque la pipe s’éteint, tout paraît plus petit : il manque ce voile de poésie qui, l’espace d’un instant, faisait voyager au-delà des rivages. Le refrain rappelle tendrement : « BASsidi… raconte-moi tes voyages, dans ta fumée, j’lis des cartes sans rivage. »

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Samedi 2 Août 2025