Poème, version mise en musique, à écouter de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Ô toi, fidèle ennui, compagnon du silence,
Tu fais naître en secret l’éclair de ma présence.
Tu viens quand tout se tait, quand s’éteignent les heures,
Et tu poses en moi ta lenteur apaisante.
On te dit lourd fardeau, toi tu ouvres des portes,
Vers des rĂŞves enfouis, vers des terres absentes.
Tu rappelles aux esprits qu’ils ne sont pas machines,
Que le temps doit parfois se perdre pour fleurir.
Sans toi l’homme s’agite et croit bâtir des mondes,
Mais se prive du luxe essentiel : réfléchir.
Ô toi, fidèle ennui, compagnon du silence,
Tu fais naître en secret l’éclair de ma présence.
Tu m’offres un miroir où mon âme vacille,
Et m’invites à voir ce que je redoutais.
Ton vide est un champ nu, vaste comme la mer,
Où germent des éclairs que rien ne commandait.
Tu rends mes jours plus lents, tu défais les urgences,
Et ma main se détend, oublieuse du fardeau.
Tes heures suspendues, loin des bruits de la foule,
Tressent en moi des chants que j’écris en cadeau.
Ô toi, fidèle ennui, compagnon du silence,
Tu fais naître en secret l’éclair de ma présence.
Quand je m’assois le soir au seuil de ma fenêtre,
Tu viens m’accompagner d’un souffle familier.
Là , dans ton clair-obscur, je trouve la lumière,
Celle qui naît parfois quand on cesse d’agir.
On voudrait te chasser, on t’accuse d’angoisse,
Mais je sais ta vertu : tu m’ouvres au possible.
Car ton pas invisible m’enseigne la patience,
Et ton poids, doucement, me rend l’homme sensible.
Ô toi, fidèle ennui, compagnon du silence,
Tu fais naître en secret l’éclair de ma présence.
Tu fais naître en secret l’éclair de ma présence.
Tu viens quand tout se tait, quand s’éteignent les heures,
Et tu poses en moi ta lenteur apaisante.
On te dit lourd fardeau, toi tu ouvres des portes,
Vers des rĂŞves enfouis, vers des terres absentes.
Tu rappelles aux esprits qu’ils ne sont pas machines,
Que le temps doit parfois se perdre pour fleurir.
Sans toi l’homme s’agite et croit bâtir des mondes,
Mais se prive du luxe essentiel : réfléchir.
Ô toi, fidèle ennui, compagnon du silence,
Tu fais naître en secret l’éclair de ma présence.
Tu m’offres un miroir où mon âme vacille,
Et m’invites à voir ce que je redoutais.
Ton vide est un champ nu, vaste comme la mer,
Où germent des éclairs que rien ne commandait.
Tu rends mes jours plus lents, tu défais les urgences,
Et ma main se détend, oublieuse du fardeau.
Tes heures suspendues, loin des bruits de la foule,
Tressent en moi des chants que j’écris en cadeau.
Ô toi, fidèle ennui, compagnon du silence,
Tu fais naître en secret l’éclair de ma présence.
Quand je m’assois le soir au seuil de ma fenêtre,
Tu viens m’accompagner d’un souffle familier.
Là , dans ton clair-obscur, je trouve la lumière,
Celle qui naît parfois quand on cesse d’agir.
On voudrait te chasser, on t’accuse d’angoisse,
Mais je sais ta vertu : tu m’ouvres au possible.
Car ton pas invisible m’enseigne la patience,
Et ton poids, doucement, me rend l’homme sensible.
Ô toi, fidèle ennui, compagnon du silence,
Tu fais naître en secret l’éclair de ma présence.
Dans ce poème, l’ennui est personnifié comme un fidèle compagnon, à la fois redouté et nécessaire.
L’introduction pose un ton calme et dépouillé, avant que le refrain récurrent — « Ô toi, fidèle ennui, compagnon du silence, tu fais naître en secret l’éclair de ma présence » — vienne rappeler sa fonction paradoxale : du vide peut surgir la lumière.
Chaque couplet explore une facette de cette expérience : l’ennui est d’abord une pause apaisante, un miroir qui révèle nos failles, puis un champ nu où l’imagination peut germer. Il interrompt le rythme frénétique des jours, nous oblige à ralentir, à écouter nos pensées et à accueillir l’inattendu. Loin d’être une simple souffrance, il devient un tremplin vers la créativité et la sensibilité.
Le poème, en célébrant ce temps suspendu, transforme l’ennui en un allié intime, porteur de patience, de lucidité et de réconciliation avec soi-même.
Chaque couplet explore une facette de cette expérience : l’ennui est d’abord une pause apaisante, un miroir qui révèle nos failles, puis un champ nu où l’imagination peut germer. Il interrompt le rythme frénétique des jours, nous oblige à ralentir, à écouter nos pensées et à accueillir l’inattendu. Loin d’être une simple souffrance, il devient un tremplin vers la créativité et la sensibilité.
Le poème, en célébrant ce temps suspendu, transforme l’ennui en un allié intime, porteur de patience, de lucidité et de réconciliation avec soi-même.