Mohammed Nabil Benabdellah, ancien ministre et secrétaire général du parti du progrès et du socialisme, parle de son expérience gouvernementale de 7 ans et critique l'incapacité du gouvernement actuel à assumer ses responsabilités politiques et démocratiques.

Mohammed Nabil Benabdellah parle de son expérience de sept ans au gouvernement et explique qu'il savait que sa responsabilité politique aurait une fin.- Il a été ministre de la Communication, ministre de l'Habitat et ministre de l'Aménagement du Territoire.

- Il est secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS)depuis plus de 12 ans.
- Il souligne l'importance de la responsabilité politique et le fait qu'il savait que sa période de responsabilité prendrait fin.
          
Mohammed Nabil Benabdellah explique pourquoi son parti, le PPS, a refusé de participer au gouvernement, en raison du manque de volonté de réforme de la part du PJD.- Le PPS a soutenu le gouvernement de Benkirane deux fois, mais a constaté que le PJD n'avait pas la même fibre réformiste que le PPS.

- Le PPS a décidé qu'il n'était pas nécessaire de participer à un gouvernement qui ne pourrait pas porter l'élan de réforme dont le pays avait besoin.
- Le PPS a également refusé de participer au gouvernement actuel dirigé par Aziz Akhannouch, car il considère que ce gouvernement ne peut pas porter l'élan de réforme nécessaire.
          
Le parti dénonce les pratiques de financement électoral et demande à l'État d'assumer ses responsabilités.- Le parti a été officiellement soutenu par des partis d'opposition qui sont maintenant des partenaires du gouvernement.

- Le ministre de l'Intérieur a qualifié la situation de grave lors d'une réunion avec le parti.
- Le parti a pris des mesures légales au niveau local, mais ne souhaite pas engager des poursuites au niveau national.
          
Mohammed Nabil Benabdellah parle de la nécessité d'une nouvelle impulsion démocratique et de réformes pour les libertés individuelles et collectives.- Il souligne le besoin de réformes du code pénal et du code de la famille.

- Il critique le gouvernement actuel pour son manque d'attention aux questions politiques et démocratiques.
- Il évoque son rôle dans l'opposition et mentionne une journée d'étude sur l'égalité entre les hommes et les femmes.
          
Ce gouvernement est confronté à ses responsabilités et doit communiquer clairement avec les Marocains.- Ce gouvernement bénéficie d'une très large majorité, ce qui lui donne une responsabilité unique.

- Il est temps pour ce gouvernement de devenir un véritable gouvernement politique et de convaincre le peuple.
- Le gouvernement doit prendre des mesures et des décisions difficiles, même s'il est confronté à des problèmes tels que l'augmentation des prix.
- La question de l'attribution des pouvoirs entre le gouvernement et le parlement est un sujet de débat depuis longtemps.
          
Le gouvernement n'a pas encore mis en place la réforme du nouveau modèle de développement et ne communique pas sur les questions sociales.- Le gouvernement a annoncé la mise en place d'un nouveau modèle de développement, mais rien n'a été fait à ce sujet.
- Le gouvernement ne communique pas sur les questions sociales et ne parle pas de la couverture sociale.
          
Sur la question de la compensation du prix du carburant, le gouvernement refuse d'intervenir sur la structure des prix et les marges bénéficiaires des grandes compagnies pétrolières.- Le gouvernement refuse de réduire les marges bénéficiaires des compagnies pétrolières.

- Il refuse également d'intervenir sur les taxes et les importations liées à l'écologie.
- Le gouvernement considère cela comme une aubaine financière pour eux.