Un essor porté par l’élargissement du périmètre et la performance des métiers
En clair : CDG Capital n’a pas seulement tiré profit d’un rebond économique ou d’un regain d’activité. Elle a aussi mis à profit une stratégie d’intégration pour consolider et amplifier ses résultats. C’est un signe fort pour le secteur, tant en matière de capacité d’adaptation que de structuration.
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Solvabilité, liquidité, et actifs sous gestion : des fondamentaux robustes
Autre élément marquant : les actifs en conservation de CDG Capital atteignent 637 milliards de dirhams, soit une hausse de 14 % sur un an. Cette performance reflète non seulement la confiance des clients et des investisseurs, mais aussi une gestion stable et rassurante des portefeuilles.
Sur le plan de la liquidité, la banque affiche un ratio LCR (liquidité à court terme) de 162 % à fin septembre 2025 un niveau bien au-delà des exigences réglementaires. Cela témoigne d’une marge de sécurité confortable : en cas de choc, la banque dispose de ressources suffisantes pour absorber des imprévus.
Côté endettement, l’encours financier s’établit à 11,9 milliards de dirhams, contre 11,5 milliards à fin 2024. Une légère progression, qui reste maîtrisée dans le contexte d’expansion du groupe.
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Ce que cela dit du positionnement de CDG Capital et des défis à venir
À la lumière de ces chiffres, plusieurs enseignements s’imposent.
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D’une part, CDG Capital confirme sa capacité à croître de façon organique : les métiers traditionnels de la banque gestion d’actifs, bourse, conseil gagnent en traction, ce qui montre un regain de confiance des clients et une bonne dynamique commerciale.
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D’autre part, l’intégration d’Ajarinvest illustre une stratégie de consolidation structurelle : en élargissant son périmètre et ses services, CDG Capital se positionne comme un acteur de plus en plus global, capable de couvrir plusieurs segments gestion d’actifs, conservation, financement, marchés en synergie.
Ce virage est particulièrement significatif : il incarne l’idée d’une finance moderne, diversifiée, tournée vers l’investissement local et la mobilisation de l’épargne. Cela colle si l’on veut à l’aspiration d’une nouvelle génération, plus entreprenante, plus connectée aux réalités économiques, et plus exigeante en matière de transparence et de résultats durables.
Mais et c’est là le bémol cette trajectoire positive rend le groupe plus visible, donc plus exposé aux aléas : ralentissement économique, volatilité des marchés, tensions sur la liquidité ou le crédit, ou encore des risques externes liés à l’environnement macroéconomique global.
Avec un PNB consolidé presque multiplié par deux par rapport à l’an dernier, des actifs de conservation qui grimpent, une liquidité bien assurée et un endettement maîtrisé, CDG Capital s’impose aujourd’hui comme un pilier robuste du paysage financier marocain. Mais ce succès aussi éclatant soit-il ne doit pas masquer les défis structurels à venir : maintenir le cap sur la qualité de gestion, rester vigilant face aux risques, et traduire la performance financière en valeur durable pour les clients et l’économie du pays.
À l’heure où le Maroc cherche à moderniser son secteur financier et à encourager l’investissement local, le cas CDG Capital mérite d’être suivi de près tant pour ce qu’il incarne que pour ce qu’il pourrait devenir.
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