Le Maroc joue dans la moyenne mondiale
Avec 46,82 points sur 100, le Royaume se situe dans la moyenne mondiale, juste derrière le peloton de tête, mais devant plusieurs pays africains comme la Tunisie (95ᵉ) ou l’Afrique du Sud (127ᵉ).
Classement et score global : un milieu de tableau rassurant
Sur 192 pays, le Maroc se situe à mi-chemin : ni en difficulté majeure, ni dans le top des nations les plus performantes.
Une position qui reflète un équilibre fragile mais prometteur, avec des marges d’amélioration possibles.
Un potentiel africain à exploiter
Le Maroc tire son épingle du jeu sur le plan intellectuel et technologique. L’indice prend en compte la qualité de l’éducation, la production scientifique, la recherche et développement, l’entrepreneuriat et la diversification économique.
Malgré ce classement honorable, le Royaume reste loin des standards des pays leaders comme la Finlande ou le Danemark, qui dominent le podium mondial.
Le rapport souligne néanmoins un point positif : le Maroc est parmi les pays africains les mieux positionnés pour investir dans le capital humain et l’innovation.
Si l’éducation et la recherche continuent à progresser, le potentiel pour booster l’économie et la compétitivité durable est réel.
Ressources naturelles et gouvernance : les défis structurels du Royaume
Côté environnement et capital naturel, le Maroc fait face à des contraintes notables. Stress hydrique, rareté de l’eau et pression climatique sont des réalités que partagent de nombreux pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
La transition vers l’économie circulaire et l’efficacité énergétique progresse lentement, laissant une marge importante pour améliorer l’usage des ressources.
Sur le plan institutionnel, la gouvernance reste intermédiaire. Le Royaume doit renforcer la qualité des politiques publiques, la lutte contre la corruption et la stabilité réglementaire pour rivaliser avec les pays nordiques.
Ce sont des leviers clés pour transformer le potentiel intellectuel en gains économiques durables.
Perspectives et enjeux pour les prochaines années
Le rapport rappelle que l’écart entre les leaders mondiaux et les pays proches de la moyenne, comme le Maroc, n’est pas irréversible.
Investir intelligemment dans l’éducation, la recherche, l’innovation, la cohésion sociale et la protection des ressources naturelles pourrait propulser le Royaume vers le haut du classement dans les cinq à dix prochaines années.
Pour le moment, le Maroc reste dans la moyenne mondiale, mais avec des atouts intellectuels indéniables qui pourraient devenir des moteurs puissants de croissance durable… à condition de ne pas laisser passer le train.