L’IA qui prend son indépendance
OpenAI, le cerveau derrière ChatGPT, est depuis longtemps accro à la puissance de calcul des puces Nvidia.
Mais comme un ado qui veut se débrouiller seul sans demander à maman, OpenAI veut sa propre puce pour ne plus dépendre d’un géant du marché.
Et pas n’importe laquelle : cette puce serait conçue en partenariat avec Broadcom, et son lancement pourrait débuter dès 2026.
Selon les rumeurs, l’investissement serait colossal, avec des commandes avoisinant les 10 milliards de dollars. Bref, on parle d’un “upgrade” massif pour ChatGPT, qui pourrait booster son IA sans passer par le périphérique de quelqu’un d’autre.
Le marché des puces IA est actuellement dominé par Nvidia, dont la valorisation frôle les 4 000 milliards de dollars.
Mais OpenAI n’est pas la seule à vouloir voler de ses propres ailes : Google a déjà mis au point ses propres puces pour ses centres de données. On dirait bien que la course à l’autonomie hardware est lancée, et elle est mondiale.
Et au Maroc, ça nous touche comment ?
Même si Casablanca n’est pas encore une Silicon Valley, les implications de cette nouvelle puce se font déjà sentir chez nous.
Imaginez : nos cafés bondés où le Wi-Fi rame, nos laptops qui surchauffent, et nos sessions ChatGPT qui plantent à cause de la demande mondiale…
Eh bien, quand OpenAI pourra compter sur sa propre puce, on pourrait voir des réponses plus rapides et plus stables, même depuis Rabat ou Marrakech.
Et pour les développeurs marocains, c’est un signal fort : l’IA devient plus puissante et accessible, ce qui ouvre la porte à des projets locaux plus ambitieux.
Certains testeurs de ChatGPT Premium à Casablanca sont déjà excités à l’idée de voir des prompts plus longs, des réponses plus créatives, et peut-être moins de “service limité” à cause de la saturation des serveurs.
L’IA à notre portée… ou presque
C’est un peu comme un resto qui fait sa propre recette maison : on ne peut pas la goûter directement, mais nos plats sont meilleurs.
Et côté Maroc, c’est une invitation à imaginer un futur digital plus rapide et plus créatif. Alors, prêts pour l’IA version “maison” ?
