Un bond en avant pour l’école marocaine
Ce n’est pas tous les jours qu’on entend ça : le système éducatif marocain est salué à l’échelle continentale.
D’après un rapport fraîchement publié par The African Exponent, plateforme spécialisée dans les analyses économiques et sociales en Afrique, le Maroc se hisse au rang de modèle régional, juste derrière l’Égypte.
Ce classement repose sur plusieurs critères, notamment la formation des enseignants, la modernisation des manuels scolaires, et l’accès facilité à l’enseignement, surtout dans les régions rurales.
Des réformes qui paient
Derrière cette belle performance, des efforts qui durent depuis plusieurs années : refonte pédagogique, introduction des soft skills, promotion des sciences et de la tech, sans oublier la formation massive de nouveaux enseignants.
Chaque rentrée scolaire, des milliers d’enseignants fraîchement diplômés rejoignent les bancs de l’école publique. Et ce n’est pas tout : le bilinguisme (français-arabe, mais aussi espagnol dans le nord) est vu comme un levier stratégique pour booster la compétitivité du pays.
Le rapport met aussi en avant les partenariats solides noués avec la France, l’Espagne, ou encore les pays du Golfe. Des accords qui favorisent les échanges universitaires et les réformes communes.
L’Afrique du Nord en tête, mais la concurrence se réveille
En tête du classement, l’Égypte reste indétrônable, grâce à des investissements XXL dans les infrastructures éducatives et l’ouverture de filiales d’universités étrangères.
Mais le Maroc tient la corde. Suivent le Kenya et le Ghana, qui misent sur la numérisation. La Tunisie, l’Algérie, le Cameroun et le Zimbabwe complètent le peloton.
Mais attention, la course est lancée : l’Afrique de l’Est et de l’Ouest accélèrent la cadence grâce à la digitalisation des cours et l’adoption de méthodes d’enseignement innovantes.
Un classement qui met la pression
Ce classement met la pression : il faut continuer sur cette lancée, généraliser l'accès au numérique, moderniser les locaux scolaires et surtout, ne pas oublier la qualité avant la quantité.
La balle est dans le camp des décideurs, mais aussi des parents, des enseignants, et de tous les Marocains. L’éducation, ce n’est pas qu’une affaire d’État : c’est l’affaire de tout un pays.