"Le galion n'a subi aucune altération"
L'armée colombienne vient de révéler des images inédites de l'épave du légendaire navire San José, l'un des plus grands de l'armada espagnole, coulé il y a trois siècles avec de précieux trésors au large des côtes du pays.
Plusieurs campagnes d'observation ont été menées par la marine colombienne afin de vérifier l'état de l'épave. Des équipements de haute technologie et notamment un engin télécommandée ont été utilisés, indique un communiqué officiel.
Ces travaux, réalisés sous la supervision du ministère de la Culture, ont révélé que "le galion San José n'a subi aucune intervention ou altération due à l'action humaine".
Sur ces images, on peut voir au fond de la mer une partie de la proue du navire, recouverte d'algues et de coquillages, ainsi que des restes de la structure de la coque.
"Au cours de ces campagnes d'observation, deux épaves ont été identifiées dans une autre zone proche", selon les autorités colombiennes. Il s'agirait d'un galion de l'époque coloniale et d'une goélette de l'époque républicaine. Il reste encore 13 sites à découvrir au large de Cartagena de Indias (nord-ouest), correspondant à des zones de "naufrages possibles" aux mêmes périodes.
200 tonnes d'or, d'argent et d'émeraudes
L'épave du galion, coulé par la flotte britannique le 7 juin 1708 au large de Carthagène, contient selon les experts au moins 200 tonnes d'or, d'argent et d'émeraudes. Fin 2015, alors que les chasseurs de trésors de tous bords traquaient le San Jose depuis des décennies, le président colombien de l'époque, Juan Manuel Santos, avait annoncé la découverte de l'emplacement exact de l'épave, grâce notamment à ses canons de bronze uniques sur lesquels sont gravés des dauphins.
Il l'avait alors présentée comme "le trésor le plus précieux jamais découvert dans l'histoire de l'humanité" et avait proposé de financer l'opération de sauvetage avec une partie de la richesse trouvée. Mais son successeur Ivan Duque a ordonné le gel de la passation des marchés à des opérateurs privés afin de garantir que le butin récupéré reste en Colombie.
Les autorités ont depuis annoncé leur intention de valoriser ce patrimoine dans un futur "musée des bateaux naufragés".
L'Espagne et les indigènes boliviens continuent de contester la propriété du galion qui transportait les richesses de la vice-royauté du Pérou. Mais la Colombie insiste que les restes du navire ainsi que sa précieuse cargaison sont sa propriété "entière".
L'odj avec 20minutes
L'armée colombienne vient de révéler des images inédites de l'épave du légendaire navire San José, l'un des plus grands de l'armada espagnole, coulé il y a trois siècles avec de précieux trésors au large des côtes du pays.
Plusieurs campagnes d'observation ont été menées par la marine colombienne afin de vérifier l'état de l'épave. Des équipements de haute technologie et notamment un engin télécommandée ont été utilisés, indique un communiqué officiel.
Ces travaux, réalisés sous la supervision du ministère de la Culture, ont révélé que "le galion San José n'a subi aucune intervention ou altération due à l'action humaine".
Sur ces images, on peut voir au fond de la mer une partie de la proue du navire, recouverte d'algues et de coquillages, ainsi que des restes de la structure de la coque.
"Nous avons pu avoir des images du galion San Jose avec un niveau de précision jamais vu auparavant, tout en gardant intact et en protégeant, pour une extraction future, ce patrimoine de l'humanité", a déclaré le président Ivan Duque.
"Au cours de ces campagnes d'observation, deux épaves ont été identifiées dans une autre zone proche", selon les autorités colombiennes. Il s'agirait d'un galion de l'époque coloniale et d'une goélette de l'époque républicaine. Il reste encore 13 sites à découvrir au large de Cartagena de Indias (nord-ouest), correspondant à des zones de "naufrages possibles" aux mêmes périodes.
200 tonnes d'or, d'argent et d'émeraudes
L'épave du galion, coulé par la flotte britannique le 7 juin 1708 au large de Carthagène, contient selon les experts au moins 200 tonnes d'or, d'argent et d'émeraudes. Fin 2015, alors que les chasseurs de trésors de tous bords traquaient le San Jose depuis des décennies, le président colombien de l'époque, Juan Manuel Santos, avait annoncé la découverte de l'emplacement exact de l'épave, grâce notamment à ses canons de bronze uniques sur lesquels sont gravés des dauphins.
Il l'avait alors présentée comme "le trésor le plus précieux jamais découvert dans l'histoire de l'humanité" et avait proposé de financer l'opération de sauvetage avec une partie de la richesse trouvée. Mais son successeur Ivan Duque a ordonné le gel de la passation des marchés à des opérateurs privés afin de garantir que le butin récupéré reste en Colombie.
Les autorités ont depuis annoncé leur intention de valoriser ce patrimoine dans un futur "musée des bateaux naufragés".
L'Espagne et les indigènes boliviens continuent de contester la propriété du galion qui transportait les richesses de la vice-royauté du Pérou. Mais la Colombie insiste que les restes du navire ainsi que sa précieuse cargaison sont sa propriété "entière".
L'odj avec 20minutes
