CEOWORLD 2025 dévoile le score marocain
Le classement se base sur plusieurs critères : durée des journées de travail, heures hebdomadaires, temps de trajet, qualité du sommeil et ressenti des salariés.
Le Maroc obtient 65/100, très loin de la Suisse (97,67) ou de la France et du Luxembourg.
La durée légale du travail est fixée à 44 heures par semaine, mais dans la pratique, les heures supplémentaires non encadrées et les longues navettes domicile-travail prolongent considérablement les journées.
Le Maroc obtient 65/100, très loin de la Suisse (97,67) ou de la France et du Luxembourg.
La durée légale du travail est fixée à 44 heures par semaine, mais dans la pratique, les heures supplémentaires non encadrées et les longues navettes domicile-travail prolongent considérablement les journées.
La réalité quotidienne des salariés marocains
Dans les grandes villes, les travailleurs passent parfois plus de 10 heures par jour à jongler entre bureaux, transports et tâches diverses.
Ce rythme épuise, réduit le temps de repos et fragilise la santé mentale.
Les entreprises peinent encore à offrir des solutions concrètes, comme le télétravail ou des horaires flexibles. Résultat : un déséquilibre criant entre travail et vie personnelle.
Ce rythme épuise, réduit le temps de repos et fragilise la santé mentale.
Les entreprises peinent encore à offrir des solutions concrètes, comme le télétravail ou des horaires flexibles. Résultat : un déséquilibre criant entre travail et vie personnelle.
Comparaisons internationales : où se situe le Maroc ?
À l’échelle mondiale, le top 10 reste exclusivement européen, avec la Suisse en tête. Quelques pays asiatiques, comme Singapour ou la Chine, suivent, tandis que le Golfe se place avec l’Arabie saoudite (25ᵉ) et le Qatar (26ᵉ).
Sur le continent africain, le Maroc est devancé par l’Égypte, la Tunisie, l’Algérie et la Libye, tandis que le Burundi et le Niger ferment la marche.
Ce classement souligne l’écart entre les standards internationaux et la réalité vécue par les salariés marocains.
Sur le continent africain, le Maroc est devancé par l’Égypte, la Tunisie, l’Algérie et la Libye, tandis que le Burundi et le Niger ferment la marche.
Ce classement souligne l’écart entre les standards internationaux et la réalité vécue par les salariés marocains.
La génération Z face aux défis du marché du travail
Le plus inquiétant : la génération Z, informée et connectée, ne tolérera plus ce déséquilibre. Ces jeunes cherchent des emplois qui respectent leur vie personnelle autant que leur carrière.
Des études montrent qu’un salarié reposé travaille mieux, innove davantage et reste plus longtemps engagé.
Des études montrent qu’un salarié reposé travaille mieux, innove davantage et reste plus longtemps engagé.
Repousser les limites : quelles solutions pour un vrai équilibre ?
Pour rattraper son retard, le Maroc doit repenser ses rythmes de travail, ses infrastructures de transport et ses politiques internes.
Les entreprises ont un rôle clé : appliquer les horaires légaux, offrir des congés réellement pris et soutenir les politiques familiales.
Le défi est clair : un marché du travail qui valorise la qualité de vie pourrait transformer le quotidien des salariés et redorer l’image du Maroc à l’international.
Les entreprises ont un rôle clé : appliquer les horaires légaux, offrir des congés réellement pris et soutenir les politiques familiales.
Le défi est clair : un marché du travail qui valorise la qualité de vie pourrait transformer le quotidien des salariés et redorer l’image du Maroc à l’international.
