Une stabilité fragile mais précieuse
La prévalence du Sida reste faible au Maroc (0,08%), mais environ 23.500 personnes vivent avec le virus, dont plus de 1.000 enfants.
Chaque année, près de 1.000 nouvelles infections apparaissent, et le virus cause environ 400 décès.
Grâce aux associations locales et au ministère de la Santé, 77% des personnes séropositives ont accès aux traitements antirétroviraux.
La transmission mère-enfant a fortement reculé grâce au dépistage systématique des femmes enceintes.
Mais attention : cette stabilité repose sur des programmes communautaires fragiles.
Dépistage dans les quartiers, accès gratuit aux traitements, PrEP pour les populations les plus exposées… tout cela coûte de l’argent, et la baisse des financements internationaux pourrait vite mettre ces initiatives en danger.
Baisse des financements : impact direct sur les associations
Le Sommet du Fonds mondial n’a réuni que 11,34 milliards de dollars sur l’objectif de 18 milliards. Résultat : moins de dépistages, moins de prévention, moins de traitements.
Pour le Maroc, cela menace directement les associations locales qui sont en première ligne, dans les villes comme dans les villages. Imagine des centres à Casablanca ou Marrakech réduisant leurs activités : le virus pourrait se propager silencieusement.
Et ce n’est pas juste un problème administratif : ce sont des vies humaines qui dépendent de ces programmes.
La prévention et la sensibilisation sont essentielles, surtout pour les jeunes, qui doivent connaître la PrEP et les gestes simples pour se protéger.
Prévention et traitement : maintenir les acquis
Les gestes du quotidien comptent : se faire dépister régulièrement, soutenir les programmes locaux, et relayer l’information auprès de son entourage.
Le Sida n’est pas derrière nous. Protéger les acquis, soutenir les associations et maintenir l’accès aux traitements, c’est garantir que le Maroc ne fera pas marche arrière. Chaque geste compte, chaque action compte : hchouma de laisser filer ce combat historique !