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Une exposition pour l'abolition de la peine de mort à Rabat


Rédigé par le Lundi 13 Décembre 2021

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, plusieurs artistes et acteurs associatifs participent à une exposition spéciale pour l'abolition de la peine de mort.



Une exposition pour l'abolition de la peine de mort à Rabat
Tous contre l’abolition de la peine de mort

Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) organise une exposition d’œuvres picturales sous le thème "Dessine l’abolition pour un Maroc sans peine de mort".

Le vernissage s’est déroulé vendredi dernier dans une galerie d’art de la Kasbah des Oudayas à Rabat et se poursuivra jusqu’au 17 décembre.

L’exposition a été marquée par la participation d’artistes, d’acteurs associatifs de cadres pédagogiques et d'étudiants, tous unis en faveur de l’abolition de la peine capitale.
"Le conseil en tant qu’institution de défense des droits de l’homme œuvre depuis plusieurs années à défendre la question de l’abolition de la peine de mort", a indiqué le coordinateur du projet, Mustapha Najmi.
 
L’art comme moyen de communication

La présidente du CNDH Amina Bouayach a insisté sur l'engagement du conseil en faveur du droit à la vie, une position qu’il reconfirme à l'occasion la célébration du 73ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
"L’art représente un outil efficace de communication universelle, à même de fédérer les individus quelle que soit leur culture ou leur appartenance sociale", a-t-elle souligné.

Cette exposition est le fruit d’une série d’ateliers et de séminaires, avec pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’importance du plaidoyer en faveur du droit à la vie, en tant que droit humain fondamental.

La peine de mort au Maroc

Rappelons que le Maroc fait partie des pays dont la législation prévoit la peine de mort pour des crimes de droit commun tels que le meurtre.

La dernière exécution au Maroc a eu lieu en 1993. Il s’agit de Mustapha Tabit, dit “Haj Tabit”, le puissant commissaire casablancais à l’origine d’un scandale de plus de 500 cas de viols.

Aujourd’hui, des condamnés de mort de longue date n’ont à ce jour pas été exécutés, mais la peine de mort existe toujours dans le code pénal.

L'odj avec H24info




Lundi 13 Décembre 2021