Le Maroc, à l'instar de nombreuses nations, célèbre chaque année la Journée mondiale de la santé mentale, qui tombe le 10 octobre.
Cette journée est plus qu'une simple commémoration : elle offre l'occasion de se pencher sur l'état de la santé mentale dans le pays et d'envisager des mesures concrètes pour améliorer la situation.
En 2024, la campagne de sensibilisation nationale, qui a débuté ce jeudi 10 octobre et se poursuivra jusqu'au 17 du même mois, vise à mobiliser les citoyens et les professionnels de santé autour de cette question cruciale.
Cette journée est plus qu'une simple commémoration : elle offre l'occasion de se pencher sur l'état de la santé mentale dans le pays et d'envisager des mesures concrètes pour améliorer la situation.
En 2024, la campagne de sensibilisation nationale, qui a débuté ce jeudi 10 octobre et se poursuivra jusqu'au 17 du même mois, vise à mobiliser les citoyens et les professionnels de santé autour de cette question cruciale.
Une campagne en deux volets
Le Ministère de la Santé a prévu une approche en deux volets pour cette campagne. D'une part, un volet physique avec des ateliers, des séminaires et des séances d'information dans plusieurs villes.
Ces événements offriront un espace de dialogue direct entre les experts et le grand public, permettant de discuter des enjeux de la santé mentale et des solutions envisageables.
D'autre part, le ministère investit également dans le numérique. Des contenus éducatifs seront diffusés via les réseaux sociaux et les plateformes numériques officielles du ministère.
Cette stratégie vise à toucher un large public, en particulier les jeunes, de plus en plus présents sur les plateformes numériques.
La santé mentale, encore trop souvent perçue comme un tabou, doit être démystifiée et normalisée dans la société.
Ces événements offriront un espace de dialogue direct entre les experts et le grand public, permettant de discuter des enjeux de la santé mentale et des solutions envisageables.
D'autre part, le ministère investit également dans le numérique. Des contenus éducatifs seront diffusés via les réseaux sociaux et les plateformes numériques officielles du ministère.
Cette stratégie vise à toucher un large public, en particulier les jeunes, de plus en plus présents sur les plateformes numériques.
La santé mentale, encore trop souvent perçue comme un tabou, doit être démystifiée et normalisée dans la société.
Un besoin criant d'investissements
La situation de la santé mentale au Maroc reste préoccupante. Selon les dernières données du ministère, plus de 17% de la population souffre de troubles psychologiques.
Cette proportion place la santé mentale parmi les principaux enjeux de santé publique, représentant la première cause d'invalidité (22,3% du total des handicaps) et la deuxième cause de morbidité nationale, après les maladies cardiovasculaires.
Face à cette situation, les infrastructures de santé mentale du pays peinent à répondre à la demande. Le Maroc dispose actuellement de 11 hôpitaux psychiatriques et de 34 services psychiatriques intégrés dans les hôpitaux publics, pour un total de 2 260 lits.
En termes de personnel, le pays compte 362 psychiatres et 1 301 infirmiers spécialisés. En 2023, ces structures ont pris en charge 250 624 patients, mais il est clair que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour répondre à la demande croissante.
Cette proportion place la santé mentale parmi les principaux enjeux de santé publique, représentant la première cause d'invalidité (22,3% du total des handicaps) et la deuxième cause de morbidité nationale, après les maladies cardiovasculaires.
Face à cette situation, les infrastructures de santé mentale du pays peinent à répondre à la demande. Le Maroc dispose actuellement de 11 hôpitaux psychiatriques et de 34 services psychiatriques intégrés dans les hôpitaux publics, pour un total de 2 260 lits.
En termes de personnel, le pays compte 362 psychiatres et 1 301 infirmiers spécialisés. En 2023, ces structures ont pris en charge 250 624 patients, mais il est clair que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour répondre à la demande croissante.
Vers un plan stratégique 2030
Conscient de ces défis, le ministère de la Santé prépare un plan stratégique multisectoriel pour la santé mentale à l'horizon 2030.
Ce plan, élaboré en collaboration avec diverses parties prenantes, y compris des personnes souffrant de troubles mentaux, vise à améliorer les infrastructures, les services et la prise en charge des patients.
La question de la santé mentale au Maroc, bien que souvent ignorée, est un enjeu de société qui nécessite l'implication de tous.
La campagne actuelle est un premier pas vers une meilleure compréhension et gestion de cette crise silencieuse qui touche une grande partie de la population.
Ce plan, élaboré en collaboration avec diverses parties prenantes, y compris des personnes souffrant de troubles mentaux, vise à améliorer les infrastructures, les services et la prise en charge des patients.
La question de la santé mentale au Maroc, bien que souvent ignorée, est un enjeu de société qui nécessite l'implication de tous.
La campagne actuelle est un premier pas vers une meilleure compréhension et gestion de cette crise silencieuse qui touche une grande partie de la population.
Un enjeu mondial
Le Maroc n'est pas un cas isolé. Au niveau mondial, près d'un milliard de personnes sont affectées par des troubles mentaux.
Pire encore, environ 75% de ceux qui souffrent de troubles mentaux, neurologiques ou de dépendance à l'alcool et aux drogues ne reçoivent aucun traitement.
Ces chiffres alarmants montrent l'urgence de traiter la santé mentale comme une priorité.
Pire encore, environ 75% de ceux qui souffrent de troubles mentaux, neurologiques ou de dépendance à l'alcool et aux drogues ne reçoivent aucun traitement.
Ces chiffres alarmants montrent l'urgence de traiter la santé mentale comme une priorité.
