Mars en mode confinement : 378 jours dans une bulle spatiale
Imaginez maintenant… 378 jours enfermés dans un habitat martien sans sortir et avec seulement quatre colocataires pour compagnie.
C’est exactement ce que s’apprêtent à vivre quatre volontaires dans Mars Dune Alpha, l’habitat imprimé en 3D de la NASA à Houston.
Une simulation extrême pour préparer l’exploration martienne
Cette expérience, prévue du 19 octobre 2025 à fin octobre 2026, n’est pas un simple jeu de survie façon télé-réalité.
L’idée est de recréer, sur Terre, les conditions extrêmes d’une mission martienne : isolement total, ressources limitées, communication ralentie (oui, comme quand t’essaies de joindre tata sur WhatsApp depuis le désert) et imprévus techniques.
L’objectif ? Comprendre comment le corps et l’esprit tiennent le coup sur le long terme, mais aussi tester des technologies qui pourraient un jour nous faire marcher sur Mars.
Le programme CHAPEA (Crew Health and Performance Exploration Analog) se concentre sur la santé, la performance et la coordination de l’équipage.
Isolement, potager et robots en mode survie
Pendant plus d’un an, les volontaires vont expérimenter la vie « martienne » : sorties simulées sur le sol rouge, entretien d’un potager expérimental, et manipulation de systèmes robotisés.
On connaît tous quelqu’un qui jardine à la maison… eh bien là, ils le feront sous pression spatiale !
L’équipage est un vrai mix de profils : Ross Elder, pilote d’essai de l’US Air Force, est le commandant.
Ellen Ellis, colonel de la Force spatiale américaine, sera médecin-chef, et Matthew Montgomery, expert en robotique, gérera les expériences scientifiques.
James Spicer, ingénieur aérospatial, s’occupera des systèmes techniques. À noter que deux suppléantes, Emily Phillips et Laura Marie, sont prêtes à entrer en jeu si besoin.
Chacun est spécialisé, chacun a son rôle… un peu comme dans un épisode de Stranger Things, mais version NASA et sans Demogorgon.
Ce que cette expérience nous apprend sur l’humain et la technologie
Et au Maroc, on regarde ça avec un mélange de fascination et d’humour.
Bref, 378 jours, ça semble fou, presque irréel. Mais cette expérience en dit long sur notre curiosité, notre endurance et notre capacité à inventer des solutions pour des environnements impossibles.
Entre science-fiction et quotidien très réel, la NASA nous rappelle que demain, la conquête spatiale sera d’abord humaine… et peut-être qu’un jour, on rigolera tous de nos histoires de wifi qui bug.